Feu aux corpos collabos du développement de la civilisation

Saint-Martin-d’Hères : un incendie signé No TAV ?

Cette nuit vers 3 heures du matin, une entreprise de travaux publics a été victime d’un incendie criminel.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1331556224.jpg

Il s’agit de Spie Batignolles, rue de Champ Roman à Saint-Martin d’Hères. Un camion a été incendié. Les flammes se sont ensuite propagées à un autre poids lourd puis au bâtiment, qui a été endommagé. Une inscription « collabos du Tav » a été découverte sur le site. Ce tag fait référence à un mouvement italien d’opposants au projet de TGV Lyon-Turin.

L’entreprise de travaux publics a travaillé sur le chantier de la descenderie de la Praz, un chantier lié au projet ferroviaire et qui s’est achevé en 2009.

Le 3 mars dernier, une inscription similaire avait été découverte après des actes de sabotage survenus sur les lignes SNCF près de Chambéry et qui avaient perturbé la circulation des trains vers les stations de ski, en plein week-end de chassé-croisé.

Deux jours plus tôt, à Lyon, des opposants au TGV Lyon-Turin avaient endommagé des caténaires entre les gares de Jean-Macé et de Perrache, dans le centre-ville, qui avaient bloqué la circulation des trains durant une heure et demie.

Dans le nord de l’Italie, à Chianoccho, treize membres des forces de l’ordre ont par ailleurs été blessés ce même jour au cours d’affrontements avec des opposants au TGV Lyon-Turin qui avaient bloqué une fraction d’autoroute pendant plusieurs jours.

Source: Jura libertaire

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Plan Nord: l’anti-émeute de la Sûreté du Québec attaque les Innus sur la 138

Conseils de bande, État colonialiste, capitalistes… un triangle amoureux!
Une injonction de la Cour Supérieure donnait jusqu’à 17 heure, ce soir, aux Innus, pour lever le blocus qui était établi depuis le 5 mars contre les véhicules lourds et de transport se dirigeant vers le chantier de La Romaine. Le litige a trait à la construction illégale par Hydro-Québec de la ligne de transport du chantier de La Romaine, sans même qu’un accord ait été réalisé avec la communauté autochtone. Depuis le début de celui-ci, le Conseil de bande n’a pas cessé d’envoyer des appels à la fin du blocage et a poursuivi ses discussions avec le Ministère des Affaires autochtones. Revendiquant son autonomie du Conseil de bande, le blocus s’est poursuivi – et le gouvernement a préféré jouer de la matraque plutôt que de trouver un terrain d’entente satisfaisant avec les gens qui contestent (tout comme avec les étudiant-e-s). Or, voici que vers 18 heure, l’escouade antiémeute a attaqué le blocus et démantelé la tente qui était montée sur la route. Dix arrestations, dont une majorité de femmes, ont été dénombrées. Près de 200 personnes en colères étaient sur place pour refuser l’exploitation sans scrupule. Il est inutile de dire que la colère ne se mate pas à coup de matraque et que les membres du Conseil de bande de ces communautés ont de quoi avoir honte cette nuit. Pensent-ils réellement qu’Hydro-Québec pourra à présent construire illégalement ses lignes de transport sur les territoires ancestraux du Nitassinan en paix? Au moment d’écrire ces lignes, déjà, des Innus de Pessamit réaliseraient à leur tour un blocus sur la Route 138.
Pour ceux et celles présent-e-s à Montréal lundi prochain, nous vous convions à la manifestation du Collectif Solidaire Anti-Colonial. Démontrons notre solidarité avec les Innus face au harcèlement juridique d’Hydro-Québec et à l’arrogance de l’État québécois.
Rassemblement au Carré Phillips (métro McGill), Montréal à 12 heure, lundi.
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Manif de solidarité avec les Innus contre le Plan Nord! / Solidarity Demo with the Innu against the North Plan

Manifestation contre le Plan Nord et en solidarité avec le blocus Innu sur le 138

Lundi 12 mars, 12h Carré Phillips (métro McGill)
 

Depuis presque une semaine, les Innus de Uashat mak Mani-Utenam bloquent la route 138, empêchant les véhicules d’Hydro-Québec de se rendre jusqu’auchantier de la Romaine, où Hydro-Québec tente à construire quatre barrages sur la rivière Romaine. Les lignes de transport du projet traverseront le territoire traditionnel des Innus de Uashat mak Mani-Utenam. Jeudi dernier, quatre personnes ont reçu une injonction de la Cour supérieure du Québec, exigée par Hydro-Québec afin de mettre fin au blocage. La SQ s’apprête à réprimer les manifestantEs. Les barrages proposés fournira de l’électricité pour les raffineries d’aluminium et les projets miniers dans le cadre du Plan Nord, plan du gouvernement du Québec de ravager le nord du Québec, avec le développement de nombreux projets écologiquement dévastateurs planifié sur le territoire Innu, le Nitassinan, sans leur consentement .

Démontrons notre solidarité face au harcèlement juridique d’Hydro-Québec et à l’arrogance de l’État québécois. Opposons-nous à la répression policière annoncée de la SQ. Unissons-nous avec les Innus dans la défense de leur terre!

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Demonstration Against the Plan Nord and in Solidarity with the Innu Blockade of the 138

Monday March 12th, 12pm Phillips Square (McGill Metro)

For almost a week, Innu from Uashat mak Mani-Utenam and supporters have been blocking Highway 138, preventing vehicles from Hydro-Quebec from going to the Romaine River, where Hydro-Québec is building of four hydro-electric dams and electrical transmission lines that will pass through the traditional territory of the Innu of Uashat mak Mani-Utenam. On Thursday four people received an injunction from the Superior Court of Quebec to end the blockade, filed by Hydro-Québec. The Sûreté du Québec is now preparing to crack down on the blockaders. The proposed dam will provide electricity for aluminum refineries and mining projects as part of the Plan Nord, the Québec government’s plan to ravage northern Québec, with many ecologically devastating projects slated for development on Innu territory, Nitassinan, without the consent of the Innu people.

Demonstrate our solidarity in the face of legal harassment by Hydro-Québec and the arrogance of the Québec state. Resist the police repression announced by the SQ. Unite with the Innu for the defense of their land!

Source: Grève Montréal

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“Manif coup de poing” à Lyon en solidarité avec Luca et la lutte du Val de Suse

De Jura Libertaire

La lutte contre le Lyon-Turin bloque les trains à la Part-Dieu (Lyon)

Vers 13h30, ce jeudi, une trentaine de personnes, le visage dissimulé, a fait irruption sur les rails entre les gares de Jean-Macé et Perrache et jeté des projectiles sur les caténaires. Si la circulation des trains reprend progressivement, le trafic a subi d’importantes perturbations.

Ils étaient une trentaine, encagoulés, courant sur les voies entre les gares de Jean-Macé et de Perrache. À l’aide de sacs ou ballons lestés, ils ont visé les caténaires avant de disparaître.

Les trains en provenance de la gare de la Part-Dieu et en direction du sud se sont retrouvés bloqués dans l’agglomération lyonnaise. De même que ceux au départ de Perrache et en direction du nord. Des agents de la SNCF se sont aussitôt rendus sur place et tentaient de réparer les dégâts au plus vite.

Si vers 14h30 le trafic redémarrait peu à peu, d’importantes perturbations dans la circulation ferroviaire demeuraient.

Des forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux mais on ignore à cette heure le sens de cette manifestation coup de poing.

Leur presse (LeProgres.fr, 1er mars 2012)

Les médias, qui reprennent tous à peu près cette dépêche, semblent tout ignorer de la lutte actuelle contre le Lyon-Turin, alors qu’elle a pris une tournure dramatique dimanche, quand un opposant italien est tombé d’un pylone sur lequel il avait grimpé pour échapper aux flics, lors d’une énième action. Les actions d’opposition à la ligne à grande vitesse Lyon-Turin durent du côté italien depuis des années, principalement menées par les habitant-e-s du Val Susa, sans qu’ils ne soient jamais entendu-e-s par le gouvernement italien.

Une banderole en soutien à la lutte du Val Susa, et en opposition au Lyon-Turin, aurait ainsi été déployée lors de l’action, depuis un pont SNCF près de la route de Vienne (info reçue via la privacybox de Rebellyon).

P.-S. : Ça permis aussi de retarder l’arrivée de Pécresse et Wauquiez et inquiéter Hollande (gros meeting ce soir à Lyon). C’est toujours ça de gagné.

Hier déjà une action a eu lieu à Lyon.

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CKUT radio: Gitz Crazyboy on the tar sands

Years of big dirty money for global corporate crooks, devastating machinery of massive Earth rape; dispossessed Natives, demoralized by crack, abuse, bought silence; and the land & rivers polluted to ludicrous levels; this is what Canada looks like…

"Canada: a country of vast spaces & beautiful wilderness!" (from a tourist pamphlet)

Here’s an interview with kindigenous youth activist Gitz Crazyboy from Fort Chipewyan, speaking in Montreal. This interview details the environmental impacts of the Alberta tar sands on surrounding ecosystems and water ways like the Athabasca River.

In this interview Crazyboy also details first hand experiences of the health challenges facing indigenous communities close to the major tar sands operations, specifically in Fort Chipewyan and Fort MacKay. Also this interview highlights the complicity of the current Conservative government in the tar sands industry.

For more information on indigenous opposition to the tar sands visit the Indigenous Environment Network at http://www.ienearth.org/

Source article

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Italy: these last few days in the “No Tav” struggle

A summary of the latest events Baita Clarea is an area in Val Susa where works for the implementation of the TAV were due to start soon. On Monday 27th February the forces of order proceeded to evict and expropriate the land in Baita Clarea in order to clear the way for the devastating high speed railway works. On the same day Luca Abba’, a resident of the Val Susa whose land was also expropriated, climbed a pylon in an attempt to block the ongoing military operation. The cops ordered Luca to come down without taking precautions for his safety, pushing him even higher and failing to cut off the electricity of the pylon. As a result, Luca was electrocuted and fell several metres below. Rescue was delayed by cordons of antiriot cops but finally Luca was taken to hospital by helicopter. He is now out of danger although his conditions remain very serious.

Barricades were set up by NO TAV people in the area, which has been declared a ‘strategic site of national interest’.
Protests and blockages are being organized all over Italy.
The faculty of Political Sciences of the University of Bologna has been occupied in solidarity with the struggle in Val Susa. Here is the communiqué of the occupiers:

LET’S STOP THEIR PROFITS, LET’S BLOCK THEIR DEVASTATION.
COMMUNIQUE BY OCCUPIED POLITICAL SCIENCES

On 27th February 2012 the military machinery of the State attacked the people of Val Susa, by expropriating and destroying lands with bulldozers and truncheons, in order to carry on the insane project for the construction of the TAV.

Among the NO TAV activists who opposed the invasion Luca, a comrade whose land was expropriated by the CMC Company, climbed a pylon to block the advance of the bulldozers.

As cops tried to pull him down, Luca continued to climb the pylon until he was electrocuted by a 15,000 volts electric shock and fell down to the ground.

In spite of the fact that rescue was hampered for almost an hour by cordons of antiriot cops, Luca is now out of danger, even if his conditions remain very serious.

But this is not enough to placate our anger!!! That pylon should have been insulated, police knew this but didn’t do anything, on the contrary they pushed Luca even higher.

IT WAS ONLY BY PURE CHANCE THAT THE STATE DIDN’T KILL ONE OF OUR COMRADES!

It is therefore clear how chief police Manganelli declared war to the valley and to all the people who are resisting, when a few days ago, plainly speaking, he said there would be a dead in Val Susa.

The area of the yard has been declared ‘strategic site of national interest’, which means military occupation and legitimizes unconditional recourse to the violence of the State.

The people of the valley and others in solidarity have immediately occupied the highway close to the yard in different spots, so as to block the access of both the forces of order and the TAV workers.

Since the first hours a great number of diversified actions of solidarity have been carried out in 26 cities [around 80 by now], thus provoking damages and disruptions to the TAV traffic all over the country.

Moreover the solidarity attack went beyond the sector of transport, like all the workers who went on strike on the same morning.

We are aware of the fact that the high speed railway goes across the entire country and that the NO TAV is not confined to the Val Susa and to a single project.

THEREFORE WE HAVE OCCUPIED THE FACULTY OF POLITICAL SICENCES OF THE UNIVERSITY OF BOLOGNA IN SOLIDARITY WITH LUCA AND THE NO TAV ARRESTED.

WE WANT TO CREATE AN OPEN SPACE WHERE WE CAN DISCUSS IDEAS AND PROPOSALS AGAINST THE ADVANCE OF THIS NTH WORK OF DEVASTATION AND TO ORGANIZE OURSELVES EVEN IN THIS CITY.

NO TAV solidarity from Bologna, Tuesday 28th February 2012.

Source: 325 (a proxy, or Tor, is recommended to view this site)

No TAV info site (Italian)

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(Québec) Sur la putasserie citoyenniste de la “société civile”, et son utilité pour les gros profiteurs

LETTRE OUVERTE – Minalliance et l’Institut du Nouveau Monde: une collaboration de “mauvais aloi”.

Écrit par un collectif

Il est des moments où la naïveté devient coupable, il est des moments où les fausses prétentions ne convainquent plus. La collaboration annoncée entre l’Institut du Nouveau Monde et Minalliance pour l’organisation de « conversations » publiques sur la question des mines au Québec est manifestement de ceux-là.

Que sont l’un et l’autre ? L’Institut du Nouveau Monde, hautement financé par le gouvernement du Québec, se présente comme une organisation favorisant pêle-mêle la participation de la société civile à différents débats de société. Pour sa part, Minalliance n’est ni plus ni moins qu’une instance de relation publique mandatée par l’industrie minière pour orchestrer des opérations de charme auprès du public québécois, en faisant valoir sa « contribution positive » au développement du Québec selon un mode qui rappelle drôlement ce que le père des relations publiques, Edward Bernays, désignait en son temps du nom de « propagande ».

Les deux groupes organiseront en mars prochain une tournée de consultation au Québec sur notre avenir minier… que Minalliance financera seule. Rien n’échappant aujourd’hui à la commandite privée, voilà que même le processus de délibération publique sur l’avenir de nos richesses collectives et sur la notion même de bien public se trouve financé par des sociétés privées, qui plus est, dans ce contexte, celles qui ont le plus intérêt à voir le débat pencher en leur faveur, les minières. Que ce soit l’industrie qui circonscrive en Minalliance la scène du débat politique la concernant suscite un profond malaise, d’une part. Que l’Institut du Nouveau Monde cautionne le processus au nom usurpé de la société civile laisse très perplexe, d’autre part. Cette initiative se donne faussement les allures de commission de consultation publique, dont on pourrait plutôt s’attendre à ce qu’elle soit présidée par une instance tierce telle que l’État, si seulement le gouvernement du Québec acceptait que puisse être compromis par le fait même le « Plan Nord » dont il est le promoteur.

Après avoir vu l’Association canadienne des producteurs pétroliers si récemment influencer le contenu d’une exposition du Musée des sciences et de la technologie du Canada sur la question du pétrole elle-même, au prétexte qu’elle la finançait, on ne peut pas aujourd’hui prétendre sérieusement penser qu’un lobby aussi puissant que celui des mines finance magnanimement un processus de consultation concernant directement ses intérêts, sans chercher à en contrôler et le cours et l’issue. Tout cela fleure bon une entreprise de récupération à laquelle il est gênant de voir l’INM, mais surtout le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec, Solidarité rurale du Québec, Nature Québec et la Coalition Québec meilleure mine – membres du comité consultatif de la tournée – prêter leur concours, alors que nous les savons de bonne foi. Cette conversation publique fait mesure de diversion, tout en consommant les ressources limitées des groupes citoyens participants. Ne cherche-t-on pas ici à neutraliser le débat qui s’impose sur un changement fondamental qu’il faut apporter de toute urgence à nos politiques minières ? (ou plutôt notre praxis???)

Il faudra rapidement convenir que les délibérations factices témoignant de la nouvelle culture politique de la « bonne gouvernance », telles que celles qui s’annoncent, ont collectivement un prix. Les traités des tenants de ces procédures délibérantes modifiant en profondeur nos traditions politiques sur le mode de la gestion managériale d’entreprise en témoignent. Surtout, cette approche cherche à présenter comme égaux des acteurs civiques qui ne le sont pas, tout en postulant leur inégalité quand vient le temps de réaliser concrètement les projets de développement à l’ordre du jour. Si une organisation civique souhaite compter sur un strapontin dans ces forums conduits par l’industrie, il devient impossible pour elle de se dire contre l’exploitation minière, par exemple en ce qui regarde l’exploitation de l’or et les diamants – des projets souvent coûteux socialement et écologiquement qui ne concernent que des produits somptuaires ou les logiques du capitalisme financier. Regardez le malaise des représentants de la « société civile » à cet égard.

Cette procédure consultative risque de coincer ses participants dans des questionnements techniques, sur les taux de redevances par exemple, qui impliqueront d’emblée leur aval aux projets de développement minier, en escamotant ainsi l’enjeu fondamental de la pertinence d’exploiter notre territoire sur le mode induit par l’industrie, à son profit. La conversation publique sur l’avenir minier du Québec restera une « conversation ». Mais en fin de compte, Minalliance et tous ses membres sortiront de ces causeries en brandissant un rapport insignifiant pour elle, sinon que pour se dire quitte de son devoir de consultation. Ils promettront de considérer les doléances que leur aura présentées un public policé et docile, tout en allant de l’avant avec des projets d’exploitation minière tels qu’on les a toujours connus au Québec.
Pour ceux qui ont de la mémoire, on assiste tout simplement au déploiement de la stratégie de la carotte et du bâton à laquelle l’industrie extractive nous a habitués : des poursuites judiciaires qui ont toutes les apparences de procédures abusives contre les récalcitrants critiques, en parallèle de campagnes de charme très souvent menées sous de fausses représentations pour séduire les autres.

Texte original: Montreal Mediacoop

Note: pour être intègre dans mon accord avec le propo de cet article, j’ai retiré le lien pour le blogue “Pour que le Québec ait meilleure mine”. Les collabos méritent de finir dans le même trou que leurs ennemis-partenaires. La diversité des tactiques et perspectives a ses limites, là où commencent la collaboration avec le Pouvoir et le Capital.  -Vn

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“The Emperor has no clothes”: Wikileaks révèle tous les secrets de Big Brother Inc

De grosses nouvelles du front.

Tel que reporté ici il y a quelques semaines, le réseau de hackers Antisec/Luzsec avait, durant leur “Week of Mayhem”, réalisé l’exploit d’infiltrer et “domper” l’ensemble de la base de données de Strafor, méga-agence de renseignements privée. Il s’avère que Stratfor, basée au Texas, qui est un des principaux contractants de la CIA et de plusieurs des plus gros services de Police américains, ainsi que de plusieurs des 500 compagnies les plus riches aux USAs, comme les agences de rensignement de plusieurs gouvernements d’à travers le globe, dans la tradition de tout “bon” gouvernement corporatiste irresponsable, tel qu’on les aime si bien de nos jours. Un de ses récents “contrats” fut d’espionner une partie du mouvement Occupy, selon une fuite révélée en Janvier dernier par Anonymous. (liste des clients corporatifs de Stratfor, rendue publique)


Maintenant Wikileaks, en partenariat avec Anonymous, vient de faire sauter une autre bombe sur le front médiatique dans la guerre de l’information, alors que non seulement cet exploit avait toute l’ampleur qu’Antisec lui avaient donné à travers leur communiqué plein de lulz, mais toutes les informations juteuses sur les Strafor, ces liens avec les services secets et ses petits jeux sales à l’échelle mondiale, sont maintenant rendues publiques sur Wikileaks…

(roulements de tambours)

Wikileaks: The Global Intelligence Files

Plus de 5 millions de emails internes de la compagnie Stratfor, basée au Texas, qui s’étendent sur la période de juillet 2004 à fin décembre 2011. Les révélations les plus choquantes, les secrets les plus déconcertants, les opérations les plus sales, les connections et transactions les plus louches… tout y est!

Un exemple des implications de cette agence de rensignement privée à l’étranger: l’espionnage des activistes du désastre écologique et humanitaire de Bhopal en Inde, pour le compte de Dow, corporation responsable de la mort et l’intoxication de dizaines de milliers de résidents de Bhopal durant la catastrophe en ’84…

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=GpA6oZ2zRXg]

Pour se tenir à jour sur ces leaks, et voir ce que d’autres y ont trouvé:

Article de Reuters sur ce leak

Twitter de Wikileaks

Wikileaks #GIFiles

Anonops blog

(oubliez pas que le net public n’est PAS sécure et peut être éventuellement utilisé contre vous, à commencer par Google et ses services. Utilisez Tor! )

Y en a pour des heures de plaisir… Bonnes lectures, et prenez bien soin de tout sauvegarder à un endroit sûr!

Vn

(…et non je ne suis pas un Anonymous, mais je commence à bien les aimer ces gens!)

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Suisse: Lettre de l’éco-prisonnier Luca “Billy” Bernasconi, sur sa grève de la faim contre le FEM

Publié sur Contra Info et Sabotagemedia

La prison nous sépare physiquement des luttes. Ça nous isole des gens qu’on aime et de a complicité quotidienne de nos voies de luttes; ne refusant l’accès à nos propres désirs. Malgré cela ça ne réussit pas à l’enlever de nos têtes, ni la lutte de nos esprits. Au contraire, la rage et la haine que nous sentons contre ces murs et nos persécuteurs les enracinent plus profondément dans notre âme, dans notre chair.

Cette pensée devient encore plus stimulante que dehors: “qu’est-ce que je peux faire?” Ainsi lorsque naissent les opportunités de prendre part à des mobilisations extérieures de l’intérieur de ces murs, c’est vécu comme quelque chose de bien plus que symbolique. C’est un moment dont je m’empare et m’accapare fondamentalement, creux au fond, où aucun garde ni flic ni personne d’autre dont les intentions sont d’abuser de leur pouvoir, ne devraient être permis d’y fourrer leur nez. Ici, à l’intérieur de nous-mêmes où rien n’est symbolique et tout n’est que tension.

Les chefs de différentes sortes de domaines (politiciens et contracteurs, des dispositifs médiatiques et spirituels) vont se rencontrer cette année au forum économique de Davos. Là, ils vont se confronter entre eux sur de nombreux sujets afin de tracer de nouveaux modèles qui vont d’ancrer encore plus profondément leurs privilèges pour leur permettre de devenir plus riches. Parmi ces sujets, un qui est majeur est celui concernant les “nouveaux modèles sociaux technologiques” et, plus précisément, “la prochaine vague d’innovations technologiques, spécialement dans les sciences de la vie, la nanotechnologie et l’intelligence artificielle”.

C’est bien connu que les temps de crise sont des périodes très propices pour que l’élite au pouvoir se fraie des chemins auparavant impraticables, introduisant alors une batterie de changements permettant au système de consolider encore mieux son pouvoir sur la vie de tous et toutes. Les crises sont, en fait, ce que le système a besoin pour se renouveler, et le monde qui l’entoure avec lui.

Ces jours-ci, une crise qu’ils nous font percevoir avec une persistance exténuante n’est pas autant les changements climatiques (qui pour certains sont une déception et les grosses compagnies, même en enfliant un veston plus vert, ne se préoccupent pas vraiment de la planète, si ce n’est qu’en tant qu’instrument pour sécuriser leurs affaires) mais plutôt la nécessité de trouver des innovations dont le but est de perpétuer cette société merdique. En éliminant ou retardant la visibilité de ces aspects négatifs, comme les débalancements écologiques avec ces conséquences sur le changement du climat, ou la prolifération de maladies qui stigmatisent notre santé.

Une plaque tournante se présente donc à eux, où ils y arrivent avec un acte de renouvellement garantissant la perpétuation du système d’exploitation courant, malgré les imbalances et inéquités qui se sont accumulées toutes ces années, spécialement depuis l’Après-guerre.

Le but n’est pas de les résoudre, parce que pour vraiment trouver des solutions aux imbalances produites, il leur faudrait remettre en question le système en lui-même, dans son fonctionnement de base. D’une manière beaucoup plus simple et adroite ils sautent à pieds joints par-dessus, transférant la production du danger à des niveaux supérieurs, plus complexes et submergés, qui ne peuvent être aussi facilement connectés directement au système dont nous dépendons, et ses dynamniques de production.

Leur tout nouveau nano-front colonial. Trop petit pour un autre "tent city" militant...

En ce sens, les nanotechnologies et biotechnologies ont plusieurs aspects prometteurs et il en va de même pour chaque aspect ou secteur productif du système techno-industriel dans lequel nous vivons. Ils vont parler de ceux-ci à Davos, car dans ce forum économique de “gros” industries et contracteurs à portée mondiale vont pouvoir rencontrer de “gros” scientifiques et pionniers des nouvelles technologies par qui ils se font inspirer, et ensuite prendre un verre avec quelques “gros” commanditaires afin de les convaincre d’investir, puis quelques causeries subséquentes avec quelques autorités gouvernementales (ou non-gouvernementales, les rôles sont souvent brouillés) afin de leur faire resplendir les bénéfices des développements et recherches à venir. Ce moment à Davos est privilégié. C’est là où les propriétaires de ce monde et leurs complices (les scientifiques et les médias) se laissent inspirer par de nouvelles stratégie communément partagées (entre eux) pour leur enrichissement, la défense de leurs privilèges de leur domination, confirmant naturellement la tendance de dernières années à un sens de responsabilité sociale et environnementale (seulement une couverture).

Au sujet des nanotechnologies, en fait, un des enjeux clés de ces sessions à Davos, va se concentrer exactement sur comment “comprendre chacun des dangers avant que les conséquences imprévisibles n’impactent le soutien du public pour la recherche nano-scientifique de façon négative”.

C’est évident, non? Leur inquiétude n’est pas par rapport au danger que ces technologies comportent, mais que les gens continuent de croire à leur promotion comme étant un miracle de la science. Et que ça ne vienne même pas à l’esprit des gens de les refuser, cela s’est déjà produit (et continue de se produire) avec les biotechnologies et le domaine de la diététique, car leur développement pouvait être déterminant pour la rénovation du système en actes -et lui donne une figure plus respectable- ce qui conséquemment le rendrait plus dominant. Et ceci se produit grâce à la crise.

Afin de prendre part en-dedans à ces luttes en-dehors, je vais, pendant cette semaine du FEM, du 20 au 29 Janvier, refuser de manger et de travailler en prison, ce qui est forcé, ici. Ce refus a aussi pour but de répondre à la mise en isolation de Sylvia dans la section psychiatrique de la prison pour femmes de Hindelbank, comme pour la décision des autorités carcérales de ne pas permettre de visites d’amis et camarades sans une vitre les séparant, et en support à Marco Camenish dont les audiences sur la décision concernant sa libération sous condition prendra place durant les mois à venir (en mai 2012).

Je profite de l’occasion pour retourner mes accolades de reconnaissance et de support aux camarades emprisonnés en Grèce, au Chili, au Mexique, en Russie, au Belarus, en Allemagne, en Espagne, aux USAs, en Angleterre et partout ailleurs dans le monde; aux camarades de Fuori Luogo à Bologna, en procès, aux gens de Florence et aux antifascistes de Cuneo, aux rebelles arrêtés de la Vale Susa et à tout le monde combattant en-dedans comme en-dehors de ces murs infâmes.

D’un camp de concentration pour re-socialisation: Regensdorf, 15 Janvier 2012

“Billy”

(traduit par Anabraxas)

Tract de soutien à Marco, Silvia et Billy, distribué lors de l’anti-sommet de Davos (version anglaise)

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Communiqué de l’éco-prisonnière Silvia Guerini, en grève de la faim contre le FEM

De Sabotagemedia et Informa-Azione

Les nanotechnologies vont être un point de discussion du Forum économique mondial. Cela démontre que, avec les biotechnologies, ils sont quelque chose de plus qu’un simple développement technologique. Ils représentent un choix stratégique et fondamental pour la survie de ce système techno-industriel, ils sont les briques avec lesquels le système se reconstruira dans tous les secteurs.

« Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlerez les populations » (Kissinger, 1970).

Le contrôle des aliments de base, des ressources, des matériaux rares et primaires, pour tenir des populations entières sous contrôle, mais surtout pour étendre et développer un système techno-industriel. Le projet pour atteindre le but stratégique du contrôle sur la sécurité alimentaire globale a commencé aux États-Unis dans les années 30 avec la création du champ corporatif de l’entreprise agroalimentaire. Un empire qui a financé la « Révolution Verte », les corporations pétrolières et chimiques ont monopolisé le champ des brevets, des semences, ils ont imposé et introduit les OGM dans les pays du sud. Ses corporations se sont réorganisées en tant qu’entreprises de la « science de la vie », au moment même ou les semences OGM stériles sortaient de leurs laboratoires.

De la révolution bio-technologique à la nano-technologique: un fil continu qui s’enlace encore plus chaque jour, qui fond en lui les plans des sciences convergentes (biotechnologies, nanotechnologies, technologie de l’information, neurosciences) pour étendre et englober tout les aspects de nos vies et pénétrés dans le processus biologique de chaque être vivant.

« L’effacement des hypothèses animistes et organiques sur le cosmos signifiait la mort de la nature: l’effet le plus influent de la révolution scientifique. Comme la nature a commencé à être conçu comme une somme de cellules mortes et inactives, poussées par des forces extérieures au lieu d’internes, le cadre mécanique par lui-même put légitimer la manipulation de la nature. En outre, l’ordre mécaniste, étant un cadre conceptuel, a été associée à un système de valeurs basé sur le pouvoir, tout à fait compatible avec les orientations du capitalisme commercial » (C. Merchant, « La mort de la nature »).

En Bolivie, dans une longue marche en défense de la Terre mère les tribus ancestrales ensemble avec les paysans on réussis à arrêter le projet de construction d’une autoroute, qui devait détruire la forêt Amazonienne. Nous ne pouvons pas percevoir la forêt comme un élément essentiel de notre vie sur Terre si nous ne nous sentons pas partie d’elle. Jusqu’à que nous nous sentons partie d’un tout et que nous nous rendons compte que nous sommes seulement une des myriades d’animaux et d’espèces, nous continuerons d’être indifférent devant le massacre de millions d’animaux devenant des objets d’expériences ou des morceaux de viande. Jusqu’à ce que nous croiserons le regard d’un animal à travers les barreaux d’un laboratoire ou d’une ferme, étant transpercé par ce regard dans une rencontre qui est une tangence et une sensation à l’intérieur de notre âme et notre corps, nous éviterons d’ouvrir cette cage, nous continuerons à ne pas s’opposer à tout ceci. Nous ne réalisons pas ce que nous perdons, ce qui est en train de disparaître pour toujours, pas seulement la biodiversité, mais aussi la signification la plus intime de chaque être et de nous-mêmes.

Une empathie que nous ne somme plus capables de ressentir, dans ce processus de déshumanisation et de réification du vivant qui devient des objets, biens, matériaux à donner forme et manipuler, somme d’organes, cellules, gènes, atomes… Une séparation physique, loin de la vue, mais aussi une séparation émotionnelle. Nos yeux rivés sur une image violente peuvent la scruter comme un spot publicitaire, s’habituent à la violence et deviennent indifférent, ou choqué, mais seulement dans la réaction d’un moment qui s’écoule. Une distance qui n’amène aucune conscience véritable des conséquences de ce système d’écocide, sur les origines de chaque nocivité.

La chambre à gaz a transformé le tueur en le rôle d’ « officier sanitaire », a qui la requête a été faite d’introduire quelques « désinfectant chimiques ». Le meurtre et « l’élimination des cadavres » furent définis en tant que « problème médical ». La plupart d’eux n’ont jamais donné d’injections ni introduit de gaz, mais étaient des bureaucrates qui écrivaient et préparaient des projets, ils avaient l’habilité d’exterminer des populations pendant qu’ils étaient assis à leur bureau… Le lien fortuit entre leurs actions et l’extermination pour laquelle « personne n’est directement responsable » n’est pas évidente. Mais chaque pion de l’ensemble est fondamental à la production du résultat final. Voilà comment nos jours les universités, publique et privés, les centres de recherche, les corporations, tout le monde fait sa part.

Je me suis fait transférer à la prison fédérale de Hindelbank dans la section « haute sécurité avec soutien psychologique », c’est en réalité une section psychiatrique même si pas définie comme tel. L’absurde justification de ceci est le « risque d’évasion », le seul motif qu’ils peuvent utiliser pour me mettre dans cette section séparée et scellée, dans cette prison où il n’y a aucun murs autour mais seulement une clôture. À côté de cette section il y a celle de haute sécurité, construite dans les années 70 pour une camarade de la RAF, c’est significatif qu’ensuite elle fut transformée en section pour femmes « dangereuses » avec « de graves problèmes psychiatriques »…

Ne pas exprimer les raisons clairement politiques derrières le « risque d’évasion » est de nier la présence d’une écologiste radicale prisonnière politique. Tout cela peut être résumé par la supposition qu’ « ils ne te répriment pas pour ce que tu as fait ou pas, mais pour qui tu es ». Pour qui nous sommes et ce que nous sommes et ce que nous transmettons avec notre chemin de lutte et notre critique radicale.

Tout comme le tumulte créé autour de notre procès, l’énorme déploiement de sécurité, visant à cacher ce que nous voulions transmettre à l’extérieur de ce tribunal en lisant nos communiqués et la signification de notre procès. Alors, les médias ont parlé « d’éco-terroristes » et non pas de ce qui se prépare dans les laboratoires d’IBM: le monde de demain. Un futur qui est déjà parmi nous.

L’artificiel prendra la place du naturel en un changement tellement profond qui changera notre façon de voir, de ressentir, de percevoir le monde autour de nous, nous-mêmes, nos relations, le sens lui-même d’être humains et des êtres vivants.

En Amérique, mais dans un contexte global, au nom de la sécurité nationale il eu une proposition d’une nouvelle série de lois qui planifient une protection juridique spéciale pour les entreprises impliquées dans l’exploitation animale et la pollution environnementale… elle définie en tant que « organisation terroriste pour le droit des animaux ou pour l’environnement » quelconque association de deux personnes ou plus qui appuient quelconques activités politiques visant l’obstruction ou la prévention d’activités qui impliquent des animaux, ou les ressources naturelles ».

Je participe à la grève de la faim proposée par Marco Camenisch du 20 au 29 janvier contre le Forum économique mondial a Davos. Solidarité à Andy, camarade de Rote Hilfe International, condamné à 17 mois par le tribunal fédéral de Bellinzona dans procès politique qui se voulait un signal d’intimidation à la nouvelle génération de camarades.

En mai était la date de la possible libération conditionnelle de Marco Camenisch, mais elle fut rejetée. Toutes ces années Marco a été actif dans le mouvement avec plusieurs grèves de la faim, avec ses traductions et contributions écrites. Il a toujours été de nos côtés, faisons une grande et forte mobilisation pour qu’il soit libéré en mai!!

Ne laissez pas le monde, avant qu’il soit trop tard nous devons comprendre l’extrême nécessité de s’opposer à l’avancement des biotechnologies et nanotechnologies.

« Tout coule, tout bouge vers un certain point, les êtres vivants ainsi que la roche et les choses soi-disant inanimés tels que l’eau. La neige s’écoule, rapidement et lentement, l’air s’écoule en des inondations majestueuses qui transportent les minéraux et les feuilles, les semences et les spores, les ruisseaux de musiques et de parfums; l’eau s’écoule transportant des pierres, les pierres s’écoule depuis la gueule du volcan, tout comme l’eau des rivières et les animaux se regroupent et de tout il s’agit de l’écoulement, un défilement de jambes, des sauts, l’étalement d’ailes , sur le sol, dans l’air, dans la mer … Et en même temps les étoiles courent dans l’espace poussées par un battement incessant, comme les globules rouges dans le sang de la Nature » (J. Muir, « Mon premier été dans la Sierra »).

mis-à-jour de dernière minute: On m’a dit que je serai transféré à la section normale.

Silvia Guerini

 

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