Sherbrooke, Qc: murale sacrée de l’État Providence/Policier dévisagée

La démocratie a les mains tachées de sang

21 novembre 2012 dernier, des vandales passent à l’attaque contre une institution sacrée de la propagande d’État permanente, qui à quelques endroits à Sherbrooke recouvre les murs de la compartimentalisation citoyenne d’une éloge du conservatisme le plus crasse, toute droit sortie de l’ère Duplessiste, qui sert à embellir la paix sociale régnant dans cette ville provinciale petite-bourgeoise et horriblement catholique, tachant cette facade de l’État d’un rouge sang qui a été -comme du sang- difficile à nettoyer.

Les murales sont l’oeuvre de M(o)URIRS, un beau gros projet artistico-étatique de “réconciliation sociale” (comme si la guerre sociale était déjà finie) par le Spectacle fondé par une ex-punk toxicomance devenue artiste yuppie et prêtresse de la Sainte Conformité, salvatrice de la jeunesse prolétaire des environs, abusée par les yuppies cathos, leur DPJ et surtout par leur police.

Semble-t-il que la police qui défend ce spectacle permanent n’a toujours pas trouvé qui a fait ça (un gros bravo!), ni même les causes d’un tel geste de subversion… quoiqu’au delà de leur lessivage médiatique, c’est plus qu’évident que ça a à voir avec l l’explosion mortelle de l’usine de Neptune Technologies et Bioressources, un peu plus tôt, une usine d’exploitation animale qui fait dans l’huile de krill, et aussi dans la nanotechnologie alimentaire, et sûrement aussi avec le fait que les ordures du Conseil de ville de Sherbrooke se sont fermé les yeux sur le fait que le réservoir d’acétone qui a sauté dépassait les régulations environnementales applicables. Un autre cas de négligence criminelle de la part de capitalistes qui a coûté la vie à deux employés de la compagnie, et fait dix-neuf autres blessés.

Sherbrooke: vandalisme sur une murale de MURIRS

Nettoyage de la murale vandalisée: un vrai travail de moine (l’ironie!)

d’un média de merde

(Sherbrooke) Pas évident de trouver la solution idéale pour nettoyer les graffitis dessinés plus tôt cette semaine sur la murale de la rue Marquette. Un vrai travail de moine, dit-on. Un spécialiste de la conservation de l’art public tentait vendredi matin de restaurer la murale sans effacer les détails de la peinture. Rien n’a été concluant jusqu’à présent.

Michael O’Malley, restaurateur au Centre de conservation du Québec, a fait usage de sa science afin de déterminer comment il serait possible de sauver l’oeuvre d’art de la rue Marquette intitulé « Tradition et prévention ».

Ce dernier se concentre en fait sur de petites surfaces de la murale afin de trouver le produit solvant parfait pour retirer la peinture rouge appliquée par des vandales plus tôt cette semaine.

À la fin du travail de M. O’Malley, on espère être en mesure de déterminer si on pourra sauver la murale endommagée, a indiqué à La Tribune le fondateur de l’organisme MURIRS, Serge Malenfant.

« Il n’existe pas de produit miracle et on devra analyser nos résultats avant de choisir le moyen qu’on utilisera pour nettoyer le tout, souligne M. Malenfant. C’est un vrai travail de moine, mais c’est déjà moins long faire ça que de repeindre la murale au complet ou presque. On est sûrs de trouver la solution. On espère seulement devoir effectuer quelques petites retouches une fois les graffitis enlevés. Mais quelle sera notre décision finale? On ne le sait pas pour l’instant!»

Un bedeau faisant sa dure besogne de sauver la face de l’État

This entry was posted in Actions, Reportages and tagged , , , , , , , , , , , . Bookmark the permalink.