Des mines anti-personelles dans le Plan Nord!

Anti-personal mines in the Plan Nord!

During the month of March, a poster was placed at the entrance to the phase A section of the highway 167 development project that will lead to the “Renard Project” and the Stornoway diamond mine. The poster read “Attention, mine anti-personnelle sur les prochains 10 km (Danger, explosive mines in the next 10 km)”.

During the same night, the SOQUEM office in the city of Chibougamau was vandalized. The facade of the building was completely covered in paint (by an extinguisher), including all the cameras. A window was smashed with a hammer and graffiti written saying “Fuck le Plan Nord”.

SOQUEM is one of the more active partners in the “Renard Project”. SOQUEM and its partners currently finance more than $10 million of exploration in Quebec.

Because life is out there

Fuck the Plan Nord and all mining companies!

Let’s continue the attacks!

– some anarchists

Fuck le Plan Nord

Durant le mois de mars, une affiche a été posée sur la route 167 au début de la phase A du projet de développement qui conduira au Projet Renard et à la mine de diamant de Stornoway. L’affiche indiquait «Attention, mine anti-personnelle sur les prochains 10 km».

Dans la même nuit, le bureau de SOQUEM à Chibougamau à été vandalisé. La façade avant du building à été complétement recouverte de peinture (à l’aide d’un extincteur), incluant les caméras. Une vitrine a été fracassé à l’aide d’un marteau et un graffiti disant «Fuck le Plan Nord» a été ecrit.

SOQUEM est l’un des plus actifs partenaires du Projet Renard. SOQUEM et ses partenaires consacrent actuellement plus de 10 M$ en travaux d’exploration au Québec.

Fuck le Plan Nord et toutes les compagnies minières!

Continuons les attaques!

– des anarchistes

Source: Anews

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Dans la ZAD, des lutins détruisent la route pour ressuciter la vie détruite par leur monde

Sème ta ZAD sur la D 281: sous le béton pioché, la terre libérée!

La D281, à l’est de la ZAD, deviendra-t-elle un véritable jardin collectif? Un chemin piétonnier interdit aux véhicules motorisés et polluants, spécialement ceux des forces du désordre? Un chemin de liberté, où la terre reprendrait sa liberté face à son geôlier le plus destructeur, le béton armé, armé de toutes les envies de domination de ses concepteurs ?

Depuis plusieurs jours, à chaque lever du soleil, la D281 se déleste un peu plus de son bitume malodorant pour mieux retrouver la fraîcheur du printemps qui approche. La terre nourricière reprend ses droits. Mais aidé par qui?

Certaines rumeurs mentionnent d’étranges lutins, qui revenus du fond des âges, à la faveur de l’innocupation militaire de la route et de l’absence du contrôle de l’Etat effectuent des danses mystérieuses sur la D281. Des danses rythmées du son des pioches, des masses et des pelles. Des danses incontrôlées mais fertiles, puisqu’ils laisseraient derrière eux une terre ensemencée ! Oui, ensemencée ! Se mettraient-ils à la culture?! Les plus inconscients pensent qu’ils souhaitent simplement que les passants de cette route puissent s’y servir librement en légumes, fruits et céréales. Comment, une zone de gratuité alimentaire?!

Ces petits êtres étranges penseraient par là-même rendre à cette zone la vie bouillonnante qui lui était autrefois habituelle. Une vie bien lointaine depuis que les ces engins crasseux et malodorants, que l’on appelle voitures ont empêché nombre d’animaux de la parcourir, nombre d’habitant-e-s de ne plus s’y arrêter et de ne plus s’y croiser, nombre d’instants de vie éphémères mais tenaces de ne plus s’y dérouler.

Enfin, ce ne sont que des rumeurs. On n’en sait rien. Toujours est-il que chaque matin, sous le béton pioché, la terre est libéré… et que l’on entend parfois derrière les haies habitées, les ricanements de petits êtres décidément bien effrontés…

Bien-sûr il y en aura toujours pour s’en offusquer, mais s’y sont-ils arrêtés, je veux dire vraiment arrêtés, sur cette zone libérée ?

Trouvé ici

Blog du collectif de lutte contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes

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Sur le meurtre de Aaron Swartz par l’État américain

 Traduction d’une lettre du cyber-militant Jeremy Hammond , emprisonné depuis un an, maintenant, pour dévoiler au public des infos sur les activités de Stratfor et HB Gary

Aaron Swartz et la criminalisation de la dissidence numérique

La mort tragique du combattant pour la liberté sur Internet Aaron Swartz révèle la stratégie ratée de “cybersécurité” du gouvernement, ainsi que sa corruption systématique à travers ses enquêtes sur la criminalité informatique, la loi sur la propriété intellectuelle, et la transparence des corporations/gouvernements. Dans une société prétendument fondée sur les principes de démocratie et une “procédure légale régulière”, les efforts d’Aaron pour libérer l’Internet, y compris la distribution gratuite d’essais JSTOR universitaires, l’accès aux archives judiciaires publiques sur PACER, l’arrêt du passage de la loi SOPA / PIPA, et le développement de la licence Creative Commons font de lui un héros, et non un criminel. Ce ne sont pas les “crimes” qu’Aaron aurait soi-disant commis qui ont fait de lui une cible de poursuites fédérales, mais ses idées – élaboré dans son manifeste «Guerrilla Open Access Manifesto” – que le gouvernement a trouvé tellement dangereux. La poursuite aggressive du procureur général des États Unis, truffée d’abus et de mauvaise conduite, est ce qui a conduit à la mort ce héros. Ce chapitre triste et enreagant devrait servir de signal d’alarme nous éveillant tous sur le danger inhérent à notre système de justice pénale.jeremy_hammond_time

Le cas d’Aaron est une partie de la récente expansion aggressive, politiquement motivée du droit criminel informatique où hackers et activistes sont de plus en plus criminalisés en raison de prétendues «cyber-menaces terroristes». Le procureur général des États-Unis pour le district sud de New York, Preet Bharara, dont le bureau est en poursuite contre moi et mes co-accusés dans l’affaire du procès contre Lulzsec, a tenu un discours alarmiste, comme la menace d’une imminente «cyber-attaque à la Pearl Harbor» pour justifier ces poursuites. En même temps, le gouvernement forme et déploie régulièrement leurs propres pirates informatiques pour lancer des cyber-attaques sophistiquées contre les infrastructures des pays étrangers, tels que le virus Stuxnet et Flame, sans la connaissance, la consultation du public, ni déclaration de guerre officielle, ni le consentement des autorités internationales. DARPA, US Cyber ​​Command, la NSA et de nombreux contractants privés du gouvernement fédéral recrutent ouvertement les pirates pour développer les capacités défensives et offensives et construire des réseaux de surveillance numérique orwelliens, non conçus pour accroître la sécurité nationale, mais pour faire avancer l’impérialisme américain. Ils vont même jusqu’à assister et prendre la parole lors des conférences de pirates informatiques, comme DEFCON, tentent de soudoyer les hackerspaces pour leurs recherches, et ont créé l’insulte de la «Journée nationale du hacker civique»- efforts qui devraient être boycottés ou confrontés à chaque étape de leur parcours.

Aaron est un héros parce qu’il a refusé de suivre le programme du gouvernement, au lieu de cela il a utilisé son intelligence et sa passion pour créer une société transparente. Dans le cadre du mouvement du logiciel libre, la publication libre de droits, le partage de fichiers ouvert, et le développement de la cryptographie et de la technologie d’anonymat, les cyber-activistes ont révélé la pauvreté du néo-libéralisme et de la propriété intellectuelle. Aaron s’est opposé à réduire tout à une marchandise pouvant être achetée ou vendue pour un profit.

L’accroissement de l’efficacité du soutien du public pour des mouvements comme Anonymous et Wikileaks ont conduit à une expansion des enquêtes sur les crimes informatiques – surtout des améliorations à 18 USC § 1030, le Computer Fraud and Abuse Act (CFAA). Au fil des années, le CFAA a été modifié à cinq reprises et a subi un certain nombre de décisions judiciaires qui ont considérablement élargi ce que la loi couvre concernant “l’accès à un ordinateur protégé sans autorisation.” Il est désormais difficile de déterminer exactement quel comportement serait considéré comme juridique. La définition d’un «ordinateur protégé” a été progressivement élargie pour inclure tout gouvernement ou entreprise à l’intérieur ou extérieur des États-Unis. «Autorisation», pas explicitement défini par le CFAA, a également été élargi pour être si équivoque que toute utilisation d’un site Web, réseau, ou un PC qui est en dehors des intérêts, de l’agenda, ou des obligations contractuelles d’une entité privée ou publique pourrait être criminalisée. Dans le cas d’Aaron et d’autres, le gouvernement a défini la violation d’une Politique d’utilisation acceptable (PUA), de Conditions de Service (TOS), ou du Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF) comme illégale. Chaque fois que vous vous inscrivez à un service comme Gmail, Hotmail ou Facebook et cliquez sur le bouton “J’accepte” qui fait suite au long contrat d’utilisation que personne ne lit jamais, vous pourriez être poursuivi en vertu de la CAFA, si vous ne respectez pas les termes.

Le nombre massif d’usagers réguliers d’ordinateurs pouvant être considérés comme des criminels en vertu de ces définitions larges et ambigues permet des poursuites politiquement motivées de toute personne qui exprime sa dissidence. La CFAA devrait être jugée inconstitutionnelle en vertu de la doctrine vide et vague de la clause de procédure légale régulière. Au lieu de cela, le Congrès a proposé l’an dernier une loi qui permettrait de doubler les peines maximales légales et d’introduire des peines minimales obligatoires, semblables à des peines excessives imposées dans les affaires de drogue qui ont été largement imposées par de nombreux juges fédéraux et d’État.

Le cas de l’opération «Payback» à San Jose, en Californie, est un autre déni de justice, où 16 membres présumés d’Anonymous (dont un garçon de 16 ans) aurait participé à une action de déni de service contre PayPal pour protester contre son blocus financier de Wikileaks. Un déni de service (DOS ou DDOS) ne peut pas “dépasser accès autorisé», comme il est pratiquement impossible de le distinguer des requêtes Web standard. Il s’apparente plus à un sit-in de protestation électronique, la surcharge des serveurs du site Web le rendant incapable de servir le trafic légitime, à un acte criminel impliquant le vol d’informations privées ou la destruction de serveurs. Le site de PayPal est seulement devenu lent ou indisponible pour quelques heures, alors que ces activistes numériques font face à une peine de prison de plus que 10 ans, 250 000 dollars d’amende et les condamnations criminelles parce que le gouvernement veut criminaliser cette forme de protestation sur Internet et envoyer un avertissement à quiconque voudrait supporter Wikileaks.

Un autre cas récent est celui d’Andrew “VEEO” Auernheimer, qui a été reconnu coupable en novembre dernier par l’entremise du CFAA. Andrew avait découvert que AT&T publiait les noms et adresses emails de clients sur son site web destiné au public, sans aucun mot de passe, cryptage, ou pare-feux. Au lieu de reconnaître leur propre erreur à violer la vie privée des clients, AT&T a poursuivi une peine de prison pour Andrew. Andrew a défendu ses actions en disant: «Nous n’avons pas seulement un droit, en tant qu’Américains d’analyser les choses que les sociétés publient et les rendre accessibles au public mais probablement aussi une obligation morale d’informer les gens à ce sujet.”
Je suis actuellement confronté à de multiples accusations de complot par piratage informatique à cause de mon implication présumée avec Anonymous, LulzSec et AntiSec, les groupes qui ont ciblés et dénoncé la corruption dans les institutions gouvernementales et les sociétés telles que Stratfor, le Ministère de la Sécurité publique d’Arizona, et HB Gary Federal. Ma peine encourue s’est vue abruptement alourdie à cause de l’élargissement par le Patriot Act de la définition du CFAA de «perte». Ça a permis à Stratfor de réclamer plus de 5 millions de dollars en dommages et intérêts, y compris le coût exorbitant de l’embauche qui dépasse les limites de couverture des sociétés de crédit et des corporations “infosec”, l’achat de nouveaux serveurs, 1,6 millions de dollars en “revenus potentiels perdus” pour le temps que leur site Web était hors fonction, et même le coût d’un arrangement financier de 1,3 millions de dollars pour un recours collectif déjà déposé contre eux. Couplé avec l’utilisation de «moyens sophistiqués» et «infrastructures essentielles» en tant qu’alourdisseurs de sentence, si reconnu coupable au procès, je fait face à une peine de 30 ans, allant jusqu’à vie.

Les sales tours judiciaires et des phrases longues ne sont pas des anomalies mais font partie du système fondamentalement corrompu et vicieux à deux vitesses de la «justice», qui vise à récolter des profits de l’incarcération de masse de millions de gens, et en particulier les personnes de couleur et les pauvres. L’utilisation d’agents doubles qui coopèrent en échange de peines plus légères n’est pas seulement utilisé dans le cadre des poursuites répressives de mouvements de protestation et aux chasses aux sorcières “terroristes” islamophobes fabriquées, mais aussi dans la plupart des affaires de drogue, où les accusés font face à certaines des peines les plus sévères au monde .

Pour Aaron Swartz, qui faisait face lui-même à 13 chefs d’accusation sous la CFAA, il est fort probable que c’est cette pression intense de la part des procureurs implacables et sans compromis qui, tout en étant conscient de la fragilité psychologique d’Aaron, ont continué à réclamer une peine d’emprisonnement, ce qui a conduit à sa mort prématurée.

En raison de l’indignation généralisée du public, il y a maintenant des rumeurs d’enquêtes du Congrès dans le CFAA. Mais étant donné que ce même Congrès avait proposé des sanctions accrues il y a moins d’un an, les efforts de réforme ont peu de chances d’être plus que symboliques. Ce qu’il faut, ce n’est pas une réforme, mais une totale transformation; pas des amendements, mais une abolition. Aaron est un héros pour moi, parce qu’il n’a pas attendu que ceux au pouvoir réalisent sa vision et changent leur jeu, il a cherché à changer le jeu lui-même, et il l’a fait sans crainte d’être étiqueté comme criminel et emprisonné par un système judiciaire arriéré.

Nous, le peuple, exigons un accès libre et équitable à l’information et à la technologie. Nous exigeons la transparence et la responsabilité de la part des gouvernements et des grandes entreprises, et que la vie privée des masses soit protégée des réseaux de surveillance envahissants.

Le gouvernement ne sera jamais pardonné. Aaron Swartz ne sera jamais oublié.

Source

freehammond.com

Pour écrire à Jeremy:

Jeremy Hammond 18729-424
Metropolitan Correctional Center
150 Park Row
New York, New York, 10007

Rezo Anonymous (Europe)

photo par Jacob Applebaum

Dédié à notre frère Aaron Swartz, R.I.P. 1986-2013

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Souriez, Big Brother a les yeux crevés! / Smile, Big Brother’s blinded!

Trouvé sur Anews

Montréal: souriez – vos caméras ne fonctionnent pas

Dans la nuit du 26 fevrier, inspirés par les attaques contre la police et la volonté des manifestant-es de ne pas vouloir être dispersés durant la manifestation cet après midi, un extincteur rempli de peinture a été utilisé afin projeter de la peinture sur une caméra de sécurité et pour faire un énorme (A) sur le mur du Cégep du Vieux Montréal. Dans la nuit du 3 mars, nous avons brisé une caméra de sécurité du Cégep Maisonneuve en lançant un bloc de béton du toît sur celle-ci. Les portes de l’entrée principale ont étées brisés à coups de marteau.

Parce que nous en avons plein le cul de la démocratie étudiante. Parce que le « 50% + 1 » est un frein à la révolte et créer l’isolement des idées et des individus. Et surtout, parce que la majorité est la plus part du temps de l’autre coté des barricades ou simplement assit devant leurs télévisons. Parce que y’en a marre de ces systèmes de contrôle social, des caméras qui nous scrutent où que nous soyons, des gardes de sécurité qui sont dans chaques couloirs, des flics dans les rues, des délateurs qui nous trahissent, et nous allons agir contre toutes ces formes de domination peu importe le résultat d’un vote en assemblée générale.

Que la rage vive dans la rue et pas seulement dans des assemblés! Que toutes caméras sur nos chemins soient détruites! Que vive la révolte.

-des anarchistes

Camover USA

Les armes de leur réseau criminel ont été perquisitionnées

Pour remplir un extincteur de peinture:
-Seulement certains types d’extincteurs peuvent être remplis; ils sont habituellement de couleur argent, le modèle le plus petit se met bien dans un sac à dos alors que l’autre modèle est trop grand pour le sac à dos. Les deux grandeures ont un embout sur le dessus qui s’enlève, et doivent avoir un embout pour une pompe à vélo (pour les représsuriser).
-Videz l’extincteur de son contenu et enlevez le dessus (la gachette et le tuyau). Pour le plus grand format, videz un galon de peinture latex dans l’extincteur. Remplissez ensuite ce même galon de peinture à la moitié avec de l’eau et ajouter l’eau à la peinture déjà mise dans l’extincteur. Il est supposé avoir assez d’espace pour l’air.
-Remettre le dessus de l’extincteur et brasser le contenu pendant quelques minutes pour bien mélanger.
-Mettez de l’air dans l’extincteur, vous pouvez utiliser une pompe à vélo manuelle, pomper jusqu’à ce que l’éguille soit dans la zone verte.
-Nettoyez bien l’extincteur afin de ne laisser aucune empreinte, utiliser de l’alcool à friction.
-Utile pour les caméras hors d’atteinte, pour faire des énormes graffitis, pour projeter sur les visières de l’anti-émeute, pour rajouter de la couleur aux voitures de police afin de bloquer leur vision durant les manifestations – les possibilités sont infinies!

La publication de ce communiqué s’est faite d’une façon sécuritaire en utilisant Tails sur un ordinateur anonyme (lié à aucune personne et l’adresse Media Access Control à été changé) et en utilisant un réseau sans fil non-sécurisé trouvé sur la rue et caché de la vue de toute caméras.

Montréal: smile – your CCTV cameras don’t work

During the night of February 26, inspired by the demonstrators that afternoon who attacked the police and refused to be dispersed, we used a fire extinguisher filled with paint to spray a CCTV camera and a large (A) on the walls of Cégep du Vieux Montréal. During the night of March 3, we broke a CCTV camera at Cégep Maisonneuve by dropping a slab of concrete onto it from the roof. The front entrance windows were also smashed with a hammer.

Because we’ve had enough of student democracy. Because the “50% + 1” functions to control revolt and isolates ideas and individuals. Because the majority is often found on the other side of the barricades, or simply in front of their TVs. Because we are enraged by this system of social control, the cameras scrutinizing our movements, the guards in every hallway, the police in the streets, the snitches who betray us, and we will act against all these forms of domination regardless of a vote in a general assembly.

Let our rage live in the streets and not only in the general assemblies. Let’s clear the streets of the eyes of power. Let’s live revolt.

-some anarchists

To fill fire extinguishers with paint:
– Only some extinguishers can be refilled; they are usually silver, come in smaller backpack sizes and larger sizes, and the top can screw off.
– Empty the extinguisher of its contents and pressure, and unscrew the top. For the large version, pour a gallon of latex paint into the top with a funnel, and then half that amount of water. There should still be enough room for air.
– Replace the top and shake for a few minutes to mix its contents.
– Pressurize the extinguisher to the green zone on the gauge with a bike pump.
– Wipe down with rubbing alcohol to remove any prints.
– Useful for out-of-reach cameras, enormous graffiti, riot police visors and police vehicle windows to obscure their vision during demonstrations – the possibilities are endless!

This action was claimed securely by using Tails on an anonymous laptop (not linked to anyone, with the Media Access Control address changed), and by accessing an unlocked wifi network found on the street and hidden from the view of any cameras.

CÉGEP du Vieux Montréal, a year ago

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Re-colonizing Africa… all thanks to some bogeyman

New race for colonies begins in Africa

Russia Today, February 21, 2013

Earlier this week, France sent its special forces to Cameroon in search of seven French tourists who were kidnapped in the north of the country on Tuesday. Paris accused the Nigerian terrorist group Boko Haram of being behind the abduction. On Thursday, the kidnapped tourists were reportedly found alive in an abandoned house in Nigeria.

France – whose presence in Africa used to be rather strong – still has several military bases and hundreds of troops on the continent. In the past several years, Paris’ has intensified its activity in former colonies.

First, there was its mission in the Ivory Coast. And in January this year, France launched a military operation in Mali to help the local government fight Islamist rebels. Finally, this week its troops entered northern Cameroon.

RT asked Ken Stone from Hamilton Coalition to Stop the War if French involvement in West Africa has become a trend.

Ken Stone: Yes, I’m afraid so. And the trend is called ‘neo-colonialism.’ It’s a part of the old colonial powers reaching back to Africa for its resources where they used to operate a century ago.

France was the colonial power in West Africa and during its many decades there it literally enslaved the people of West Africa to work in their mines, in their factories and on their plantations.  In fact, slavery wasn’t even abolished in Mali until 1905.

Democracy: “We also burn things, but we make sure there are civilians inside.”

After WWII, the colonial powers of Africa were kicked out by national liberation movements which were somehow supported by the former Soviet Union.

However, after the Soviet Union collapsed and the US war on terror began, the former neo-colonial powers were once again flexing their muscles. And they were starting to reach back to Yugoslavia, and to Iraq, Afghanistan, Libya and now into West Africa.

If the main product of Mali, for example, were mushrooms, there would be no French troops there or in Niger. But the main export is uranium. And that’s very important to the French. And that’s why the French are there, that’s why NATO is there, that’s why – unfortunately – Canada is there as well.

I think the main point is this is unfortunately a trend. Like the 19th century race for colonies, we have we have the 21st century race for colonies beginning. That’s a tragic fact.

RT: With militants being active in Algeria, Mali, Nigeria, and Cameroon – what is really happening in West Africa?

KS: It’s a complicated situation. Many of the national boundaries that were drawn by the colonial powers have no parrying at all on the location of the indigenous nations of Africa. So, people are divided on different sides of boundaries. Most people don’t even recognize many of the boundaries in the Saharan region and the sub-Saharan region.

There’s a further problem. The West has introduced Al-Qaeda-type terrorists into Africa where they want them, where they didn’t exist in any significance before. So that has created a can of worms.

The main point though is that the Western powers – the European neo-colonial powers, the US and NATO – have no right to act as the police of the world.

In the 19th century race for colonies, they said that they had the white man’s burden to carry on their shoulders to civilize the people of Africa. In the 21st century they call it the “humanitarian intervention to protect the human’s rights.” Those are both frauds and the Western countries really have absolutely no say in what goes on in West Africa. They should have no say. (…)

Mali: The Worst is Yet to Come
France/Vinci President François Hollande receives a UNESCO peace prize for joint military invasion of Mali

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Greece: Major Arson Attack Against Gold Mine Owned by Vancouver Crooks

From Big Brother Corporation news:

Dozens of masked intruders have raided a gold mining operation in northern Greece, officials say.

The attackers used petrol bombs and flammable liquid to set fire to machinery, vehicles and containers, neo-Nazi police told the Associated Press.

The Hellas Gold site is due to open in 2015 and expected to create new jobs in the recession-hit Halkidiki region.

But it has faced protests from environmentalists who say development would cause irreversible damage.

Citizens’ groups have been trying to halt the project since 2011, when the Greek government allowed Hellenic Gold, a subsidiary of Canadian company Eldorado Gold, to dig in the region.

In January, hundreds of Greeks took to the streets of Athens to demonstrate against the new mine.

‘Barely exploited’

Up to 50 intruders raided the complex at Skouries after midnight on Sunday, fire fighters and police told AP on Sunday.

The arson attack caused extensive damage to machines, trucks and containers used as offices, authorities said.

A security guard was reported to have been injured in the attack.

Protesters say the mine will destroy forests and contaminate groundwater

Police detained 27 people, who were later released.

The Halkidiki area has a long history of mining for gold and other minerals, making it the centre of frequent bitter debates between residents and politicians.

Eldorado boss Eduardo Moura said the Hellas Gold project would “generate approximately 5,000 direct and indirect jobs in Greece”.

Authorities hope it will help to fight the crippling unemployment in the region as the country heads into its sixth year of recession.

“No-one doubts any longer that northern Greece is a source of mineral wealth, with a total wealth in metals exceeding 20bn euros (£17bn),” Deputy Energy and Environment Parasite Asimakis Papageorgiou said in a recent parliamentary debate on mining operations in Halkidiki.

“We can no longer accept this being left unexploited or barely exploited.”

Critics, however, say the mining operation will destroy forests in the area, contaminate groundwater and pollute the air with chemical substances like lead, mercury and arsenic.

Opponents argue this will drive away tourism and damage farming and fishing.

Last year, residents launched legal proceedings to try and to stop the project.

But the country’s highest administrative court ruled in favour of Eldorado, citing Halkidiki’s high unemployment rate.

Judges also said there were no environmental concerns stemming from the investment.

Taken from Occupied London:

An arson attack took place on the worksite of mining company Hellas Gold in the Skouries forest in north-eastern Halkidiki in the night from 16 to 17 February 2013. An initial report, posted by the pro-mining blog “Citizen of the Aristotelis Municipality”, stated that 50 to 70 individuals wearing full-face hoods and armed with shotguns and petrol bombs entered the site shortly after midnight and set equipments and vehicles on fire. The report further claimed that the assailants immobilized the two security guards who were on the site and held them hostage after dousing them with petrol and threatening to set them on fire. The value of the shares of the majority owner of Hellas Gold, Canadian company Eldorado Gold, dropped by 6% in the Toronto stock exchange following news of the attack.

The Skouries forest is at the centre of a hot dispute between the mining company, Hellas Gold, which is owned at 95% by Canadian mining giant Eldorado Gold and at 5% by Greek public works company Hellaktor, and local communities. The company claims that a pharaonic plan for mining of gold and copper in the area will benefit the region through the creation of some 5,000 direct and indirect jobs, while local residents argue that not only the dubious terms under which mining rights were transferred to Hellas Gold mean that the Greek State will receive no financial benefits from the mining project, but also that activities planned by Hellas Gold will cause massive damage to the environment which will in turn lead to the loss of many more jobs in the existing sectors of the local economy (farming, animal husbandry, fisheries, beekeeping, food processing and tourism). The residents’ claims are supported by research conducted by various independent scientific institutions such as the Aristotle University of Thessaloniki and the Technical Chamber of Macedonia. The fact that the company has the support of the government in the name of “securing foreign investments” has often resulted in extremely heavy-handed police tactics against protesting residents, for example during a demonstration on 21 October 2012. More radiobubble reporting on this issue is available on the tag Skouries (in English, French and Spanish) as well as here, here and here (in Greek).

There was considerable confusion as to what happened exactly on the mining worksite in the night of 16 to 17 February. The claim that the security guards were taken hostage, tied up and doused with fuel spread through the media even though it was not confirmed in the press release of Eldorado Gold or the statement issued by Hellas Gold. According to Greek news website TVXS, local media reported that police officers denied that there had been a hostage situation following the attack on the site, as security guards pulled back after seeing the group of 40 or so people who were coming. [1] The official statement issued by the Ministry of Public Order after Minister Nikos Dendias travelled to the regional capital of Halkidiki, Polygyros, did not mention any specific events; it merely reported that the Minister said: ” First, Greece is a European State with the rule of law. Second, we all have the obligation to secure the possibility of foreign investments in this country. It is well-known that this is the only solution to face the huge and dramatic problem of unemployment. Thank you.” Security camera footage of the attack, which was released to the media, also shows no evidence of a hostage situation. All indications are therefore that the claim that guards were taken hostage and doused with fuel by the assailants does not stand, even though it was repeated ad nauseam on TV talk shows and included in the statements of security guards to the police.

The police proceeded to a first wave of random detentions in the morning of 17 February. Local residents contacted by phone told us that, of the first 27 people who were detained in the moutain villages near Skouries, some were company employees who favour the implementation of the mining project. This first group was released before another group of 4 people was detained, who were also released within hours. Things became more serious however when an arrest warrant in flagrante was issued in the night from 17 to 18 February against three prominent community members who oppose the mining project, Lazaros Toskas, Tolis Papageorgiou and Maria Kadoglou. The warrant was based on statements by the worksite’s security guards to the police, which repeated the claims that they were taken hostage and doused with petrol by the assailants. At the end of his statement, one of the guards argued that these three individuals were the moral instigators of the attack, as “all three, in posts on the internet and statements to the media, incited opponents [of the mining project] to acts of violence.” Another one argued that “Tolis Papageorgiou said in a recent speech in Komotini that he opposes mining and doesn’t care if his struggle against it results in the loss of human life, Lazaros Toskas is present in every protest against the company and Maria Kadoglou, through the web page she administrates, incites people to protest against the company.”[2]

The police managed to locate and arrest Lazaros Toskas, who was taken to the Polygyros court for trial on 18 February (Papageorgiou and Kadoglou could not be located before the in flagrante arrest warrant ran out in the evening of 18 February.) His arrest generated an outpouring of solidarity on the internet due to the flimsiness of the charges brought against him. As a prominent member of the local chapter of opposition party SYRIZA, Toskas also had the full backing of his party, which expressed outrage at the fact that his arrest was clearly targeting the party itself. A large solidarity gathering of friends, neighbours, party members and fellow residents of Halkidiki was waiting for him outside the courthouse and broke into applause when he walked free after the trial. Upon his release, Toskas filed a counter-lawsuit against his accusers for false statements and diffamation.

The Polygyros prosecutor returned the indictment documents to the police, demanding that the investigation be continued and a stronger argument be made in order to continue pursuing the case. The case file has now been transferred from Polygyros to Thessaloniki, where an investigator has been appointed to determine if the attack on the worksite can be defined as an act of terrorism.

The assault on the Skouries worksite generated extensive coverage on Greek media on 18 February, giving the mining issue more exposure on mainstream media than it had for the several previous months. It must be noted however that evening talk shows essentially provided a platform to local and national politicians who support the mining project (in particular to the mayor of the mining region, Christos Pachtas, whom opponents accuse of being behind the dubious transaction through which the mines found themselves in the possession of Hellas Gold in 2003 when he was deputy minister of finance), while giving little air time to the grievances of local residents and to the damage the project would cause to the environment. TV talk shows also spent considerable time discussing the alleged hostage situation, despite the fact that all indications are that the allegations are false.

As of 19 February, the police is still conducting detentions of residents in the villages of Ierissos and Megali Panagia near Skouries, without however having been able to indict or arrest anyone on credible accusations. Local activists report that the police are demanding that detainees handover DNA samples and threaten them with prosecution for insubordination if they refuse to comply.

Update 20 February 2013 – 10:20am
A local resident we contacted on the phone confirmed that the police is taking DNA samples from detainees, threatening with arrest for insubordination if they fail to comply. Furthermore, there were police cars staffed with two hooded individuals outside the anti-mining coordination meeting in Ierissos yesterday, taking down the registration numbers of vehicles parked outside the meeting venue. The coordination meeting decided to hold an anti-mining demonstration in the village of Megali Panagia on Sunday 24 February.

Further reading:
– detailed liveblog of developments since 17 February on Alterthess (in Greek)
– background documentary on opposition to mining in the area: “Gold in the time of the crisis: the treasure of Cassandra” by the Exandas Documentaries team (in Greek, English subs to be available soon).

[1] The police made several statements to the media through its spokespeople and by e-mail but had not published any official press release on its website at the time of writing.
[2] The blog managed by Maria Kadoglou, Hellenic Mining Watch, is a valuable source of information about mining plans and activities in Greece (in Greek).

That’s about the only time when they clean up their mess.

The Corporate State’s reaction (taken from Greekreporter)

Greece’s government and major opposition party Coalition of the Radical Left (SYRIZA) are battling over blame after an arson attack on a gold mine in northern Greece that officials said could trigger fear by foreign companies to invest in the country.

A 54-year-old man has been charged in the aftermath of the fire on equipment at the Skouries mine in Halkidi, a project being developed by the Canadian company Eldorado Gold. Residents are divided between those who want the jobs it will bring and environmentalists who fear it will harm the environment and ruin tourism.

The man arrested was said to be the “moral instigator” and a local resident, while authorities said as many as 50 people may have been involved in the raid, which destroyed a number of vehicles. Two guards were also tied up and doused with a flammable liquid, police said. Four security guards were injured and a number of containers, vehicles and earth-moving machinery were destroyed.

The assailants are also alleged to have been carrying guns, which they fired into the air. A total of 33 people were detained, prompting residents of the nearby village of Ierissos to hold a public rally to protest what they saw as being random detentions by the police said.

Lazaros Toskas, a member of main leftist opposition SYRIZA’s prefectural committee in Halkidiki, was detained by police after he commented on his blog that he opposes the Halkidiki project and his alleged participation in protests opposing the mine.

A prosecutor returned his file to police, describing it as “incomplete,” according to sources, the newspaper Kathimerini said. Toskas and three of the security staff injured legal suits against each other – the staff against Toskas for allegedly being one of their attackers and Toskas against the guards for slander.

SYRIZA, which has backed opposition by local residents to the Halkidiki mining project, condemned the arson attack as “unacceptable” but expressed anger at the arrest of Toskas, referring to a “general attempt to stigmatize social struggles.” The government has accused SYRIZA of fostering political violence.

Sources told the newspaper Kathimerini that police collected evidence attack and are expecting the results of forensic tests. Officers have apparently gathered droplets of blood, a ski mask, cigarette butts, a torch and a surgical mask. Hellenic Gold, which is 95-percent owned by Canadian Eldorado Gold, insists that the mine is legal and has all the necessary environmental permits.

Public Order Minister Nikos Dendias stressed that authorities would do everything possible to protect crucial investments. “Greece is a European state of law and order,” he said. “We have a duty to safeguard the foreign investments taking place in the country. Investments are the only way we can confront the huge problem of unemployment.”

The President of Vancouver mining company Eldorado Gold condemned an attack as “violent extremism,” according to the Vancouver Times. Paul Wright said the attack on the project should set operations back no more than two weeks.

Eldorado is developing a combination open pit and underground mine that has been a focal point of environmental protest in a region that has witnessed mining protests for over a decade. Wright said it is important to separate the violence, believed to be the work of political extremists, from legal protests (sounds familiar?). While the main local issue is that the mining is to take place in a forested area, Greece has been wracked by political violence focused on the broader unrest over austerity measures.

Surveillance camera videos of the attack

Antigold Greece blog (in Greek)

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Grèce: “Tu viens prendre notre or? On crame ton industrie.”

Selon les médias réacs… (plus corrections typograhiques)

Athènes – 17 février 2013

Des insurgé-e-s encagoulé-e-s ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche des installations dans le nord de la Grèce du groupe minier canadien Eldorado Gold qui souhaite y exploiter de l’or, mais dont la présence est “controversée”, ont déclaré les paramilitaires néo-nazis à l’AFP.

Un groupe de 40 à 50 insurgés a jeté des cocktails Molotov et mis le feu à des équipements d’Hellenic Gold, filiale grecque d’Eldorado Gold*, dans la région d’Halkidiki dimanche vers 01H00 (23H00 GMT samedi), endommageant notamment des conteneurs et des camions, a précisé la police.

Un des vigiles du site a été transféré à l’hôpital pour des problèmes respiratoires et des blessures légères et 27 personnes ont été retenues avant d’être relâchées.

La police a ensuite arrêté quatre autres personnes, selon des informations de presse, tandis que, d’après la chaîne de télévision publique grecque Net, quatre autres sont recherchées.

Dans un communiqué, Hellenic Gold a appelé les autorités à défendre la légalité et à protéger les investisseurs étrangers.

Toutes les activités de la compagnie dans la région se déroulent dans le respect des procédures légales, a-t-elle assuré.

La présence du groupe canadien suscite l’opposition de nombre d’habitants de cette région touristique qui craignent que celui-ci ne cause des dégâts irréparables à l’environnement.

Le gouvernement grec a autorisé en 2011 la filiale grecque d’Eldorado Gold à creuser.

Le projet est soutenu par le maire de Saloniki et les autorités locales, qui misent sur la création de plusieurs centaines d’esclaves salariés dans un pays frappé par la récession et où le taux de chômage dépasse les 26%.

Mais les résistants, qui se battent contre le projet depuis son autorisation, estiment qu’il va contaminer et assécher les réserves hydrauliques locales et conduire au rejet dans l’air de substances dangereuses telles que du plomb, du cadmium, de l’arsenic et du mercure.

Ils sont “soutenus” dans leur combat par Syriza, le parti de la gauche radicale et principal parti d’opposition grec.

En janvier, des centaines de personnes ont manifesté à Athènes contre Eldorado Gold, emmenées par des jeunes transportant des troncs de chênes et de hêtres ou engoncés dans des vêtements de décontamination.

Située dans le nord-est de la Grèce, la péninsule boisée et pittoresque d’Halkidiki est une destination prisée des touristes, en particulier de ceux des Balkans et de la Russie proches.

Un autre groupe minier canadien, TVX, s’y était déjà implanté il y a une vingtaine d’années, mais en avait été chassé en 2003.

Trouvé sur Jura Libertaire

*Quartiers généraux de Eldorado Gold:

1188 – 550 Burrard Street
Bentall 5
Vancouver, BC
Canada V6C 2B5

http://www.eldoradogold.com/

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B(l)ocages dans la Zone Autonome à Défendre


ZAD Partout, THT, TGV Nulle Part!

Un refus, un “NON” ou un “Stop !” adressé à un “Grand Projet Inutile”. Une volonté de se réapproprier sa vie, de ne plus vivre selon les codes et les normes de société industrielle de consommation. Des cabanes construites dans les arbres. Une pluie battante, qui tombe parfois sans s’arrêter plusieurs jours de suite. De la boue jusqu’aux genoux à n’en plus finir. Des bottes qu’on est content d’enlever à la fin de la journée et, qui en dégageant un délicieux parfum, mettent des jours à sécher. Des nuits froides où l’on se couvre de multiples couvertures pour rester au chaud. Des frontales qui s’activent dans la nuit, autour des machines affrétées par une grande entreprise. Des réveils difficiles parce qu’il faut se sortir de son cocon chaud pour aller bloquer les travaux d’un début de chantier, ou des mairies pendant une enquête publique. Des rassemblements publics de soutien, et des discussions interminables sur “les bilans de la lutte et ses perspectives”, sur la “violence”, sur “les médias”. Une existence qui apprend à faire avec une omniprésence gendarmesque dans nos espaces de vie. Une profonde désillusion sur la “démocratie”, sur la “république”, sur cette “France, État de droit, et patrie des droits de l’homme”. Une rage grandissante contre un système qui impose à coups de matraque, de lacrymos, de grenades, les intérêts capitalistes de grandes entreprises. Une colère face à leur violence, celle qui feint d’écouter, celle qui mutile, celle qui convoque et condamne ceux que l’on aime…

Une conviction : notre lutte a dépassé son cadre “local”. Une hypothèse : notre organisation horizontale peut nous emmener jusqu’à la victoire. Une question, que sont nos victoires ? Qu’est ce que c’est LA victoire ? Une certitude, nous ne serons plus jamais les mêmes…

Où suis-je ?

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes ? Oui… mais pas que… Ce tableau peut pour beaucoup, paraître être restreint à celui de la “Zone À Défendre”, celui de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, largement médiatisé, et qui a de loin touché le plus de monde. Pour autant, il est déroutant de constater que cette description peut coller à de nombreuses luttes passées, présentes, ou à venir. Il ne s’agira pas ici de faire un état des lieux de tous ces combats, mais plus de se concentrer sur les rapports de deux luttes “bocagères” qui ont eu et ont toujours lieu aujourd’hui. Celle de NDdL, et celle, contre la construction de la THT Cotentin-Maine.

Aujourd’hui, nous luttons contre la même logique d’asservissement des territoires qui vise à rendre nos espaces attractifs, aménagés pour l’économie marchande, et quadrillés pour le contrôle de l’ordre établi. Chaque zone, chaque espace, chaque personne doit avoir un rôle ou une fonction au service des métropoles. Dans un souci d’entretenir une façade “démocratique”, ces projets sont systématiquement imposés selon le même protocole : débats publics, enquête publique, déclaration d’utilité publique, mesures de compensation et de rachat, pression financières de corruption sous forme de subventions… D’un bout à l’autre du bocage, ce qu’ils cherchent c’est d’abord acheter le silence, celui des mairies, des conseils départementaux, régionaux… mais aussi et surtout celui des individus, des associations et des riverains.

Face à ces procédés, ce n’est ni le silence, ni la résignation, mais bien la résistance qui a été notre premier instinct. Un refus adressé à ce système, à ce “monde du progrès” dans lequel on hésite pas à supprimer les aides sociales ainsi que des postes dans l’enseignement et la médecine au profit de l’armement des forces de l’ordre, et d’une invasion colonialiste pour par exemple, s’assurer une mainmise sur des gisements d’uranium. De là, notre opposition est devenue une lutte, un combat de tous les jours pour la réinvention perpétuelle de nos existences, bien en dehors de ce système là. Notre lutte, s’est organisée, en associations, collectifs ou assemblées horizontales. Le “subir” a été enterré au profit de “l’agir”. Manifestations, rassemblements, réunions d’information, recours juridiques, mais aussi grève de la faim, actions publique d’interférences, blocages, barricades et sabotages sont devenus nos armes. Et les différences de ces modes d’action nous ont apporté une diversité qui n’a fait que nous enrichir.

Cependant, une partie du commun de nos luttes c’est aussi la répression. Celle exercée par l’État, qui à coups de surveillance, de convocations, de condamnations, de matraques, de gaz et de grenades, a tenté de nous faire taire. Nous savons aujourd’hui, en Loire-Atlantique, en Manche et en Mayenne, ce que c’est la “vie en zone occupée, en zone militarisée”. Nous avons pu faire l’expérience d’une stigmatisation de nos luttes qui cherche à nous diviser entre opposant-e-s.

Pour autant, cette offensive n’a pas réussi à ébranler nos solidarités, ni à diminuer notre détermination. Pour ceux-elles de la THT, ce ne sont pas les multiples garde à vue, condamnations, blessures et mutilations, pas plus que la coupe du bois ou la construction des derniers pylônes de la ligne qui ne signent la fin de la lutte. Pour ceux de la ZAD, l’opération d’expulsion “César” menée par les forces de l’ordre n’a été que l’étincelle d’un mouvement très large de résistance qui ne fait que grandir chaque fois qu’un lieu de vie est menacé d’expulsion.

Aujourd’hui, ce que nous souhaitons, c’est partager ce commun de lutte. Le partager pour nous enrichir mutuellement encore plus. Pour que ce partage devienne une force. Pour que le “Contre l’aéroport et son monde” et “le Contre le Nucléaire et son monde” deviennent une seule et même expression. Parce que la convergence de nos luttes doit pour nous devenir plus qu’une écriture de textes.

De ce fait, à l’heure où l’abandon du projet d’aéroport paraît plus que probable, où un nouveau lieu permanent se crée dans la Manche pour continuer le combat contre le Nucléaire, la question des victoires semble se poser. Alors que les rencontres, les amitiés et les solidarités que nous avons pu tisser apparaissent comme un butin qu’ILS ne nous reprendrons jamais, pouvons-nous espérer arracher encore plus ? Qu’est-ce qu’un abandon du projet d’aéroport signifierait pour toutes les autres luttes dites locales ? Comment constituer une réelle plateforme de lutte commune dans les bocages ? Comment généraliser nos combats jusque dans les périphéries bétonnées de la métropole ?

Venez en discuter avec nous les 9-10 mars 2013 sur la ZAD. (et avant aussi)

Programme :
Samedi midi : pique-nique auberge espagnole. RDV 12H30 à la Chat-Teigne • Samedi après-midi : discussion sur l’historique et la convergence entre la lutte anti-THT et la lutte à NDDL, 14h à la Chateigne Samedi soir : projection du film THT, Remballe ton Elek + concert Dimanche : randonnée publique et pique-nique sous les pylônes de la ZAD. RDV 11h aux Rosiers

Trouvé sur Juras libertaire

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Une maison est faite pour être prise, un loyer pour pas être payé!

Publié sur Squat.net, traduit de textes sur Macerie

Turin: Mise en échec des expulsions/sfratti de janvier

En décembre 2012, une brochure est sortie au sujet de la lutte contre les sfratti à Turin.

Les sfratti, c’est quoi ?
Sfratto (sfratti au pluriel): c’est une expulsion de logement, suite à un impayé de loyer ou de prêt.

En gros, cette brochure est une compilation de textes parmi lesquels se trouvent aussi bien des récits subjectifs (permettant de comprendre les pratiques de lutte qui ont cours depuis deux ans à Turin) que des réflexions plus théoriques notamment sur les perspectives de ces luttes.

La brochure en question, téléchargeable en PDF et lisible sur l’écran, se trouve sur infokiosques.net.


Le 19 janvier dernier, une manifestation a eu lieu dans les rues de Turin, contre les sfratti. Le texte ci-dessous, traduit de l’italien, publié initialement sur Macerie, revient sur cette journée.

Basta sfratti!

Samedi après-midi, un cortège de 300 personnes a traversé Barrierra di Milano, Aurora, Borgo dora et Porta Palazzo pour manifester contre les sfratti. Deux poubelles en tête, symbole des barricades qui défendent les piquets contre la police, et une grande banderole avec un message clair: «basta sfratti». Un slogan qui, pour la manifestation, est plus un état de fait qu’une revendication. Derrière une camionnette à 3 roues, un cortège coloré et joyeux, composé d’occupants de maisons, sfrattandi qui résistent, compagnons, solidaires, et personnes ayant rejoint le cortège durant le parcours. Entre les tracts en italien et en arabe, les interventions au micro et les slogans comme «sfratto après sfratto, la rage augmente, la maison se prend, le loyer ne se paye pas», «propriétaires de maison et patrons de l’énergie, les pauvres énervés vous dégageront», «serruriers et huissiers: larbins des banques, des flics et des propriétaires!», «pour chaque sfratto une barricade, pour chaque expulsion une maison occupée», la manifestation a communiqué les raisons de la résistance aux sfratti, sa force, et désigné ses ennemis. A la fin de la manif’ beaucoup de satisfaction et la certitude que la lutte contre les sfratti est encore un peu plus forte. Et entre sourires, enlacements, blagues et bisous, on entendait dire qu’il fallait se reposer quelques jours en vue du réveil à l’aube de mardi prochain, être prêts à prendre un café à emporter en écoutant Radio Blackout pour savoir à quel piquet aller.

Pour celles et ceux qui comprennent l’italien, voici du son pris pendant la manif: [ 1 | 2 | 3 ]


Comme chaque mois à Turin, une vague d’expulsions était annoncée par la préfecture. Le texte suivant, publié en italien sur Macerie le 22 janvier, revient sur cette journée de lutte.

Sfratti zéro !

Mardi 22 janvier: au moins 12 sfratti le même jour, neuf piquets avec barricades, neuf reports conquis par la lutte. Premier «3e mardi du mois» de l’année (même si aujourd’hui c’était le quatrième, ça change peu) où la stratégie de la préfecture de concentrer les sfratti à la même date semble plutôt accumuler… les reports. Une belle et vraie saga de la barricade diffuse dans la ville, avec des barrages de poubelles de San Donato à Borgo Vittoria (via Bongiovanni), d’Aurora (via Gerdil) à Barriera (via Palestine, via Palestrina, via Feletto, via Elvo, via Soana et via Sesia) jusqu’au Municipio (piazza Palazzo di Cita). A aucun de ces endroits, la police n’intervient. Dans la plupart des cas, elle ne se fait même pas voir. Partout des reports de 1 à 5 mois – tous comme vous l’imaginez renvoyés à un 3e mardi du mois – et l’on raconte qu’à Barriera, dans au moins deux sfratti où il n’y avait même pas de piquets, la police a accompagné l’huissier jusqu’au portail pour… concéder un report.

Il semble que l’ordre de la préf’ soit seulement : «ne pas expulser, je répète, ne pas expulser». Certainement pas pour les aspirations démocratiques d’un président de circonscription hystérique qui souhaiterait voir agir la préf’ d’une main de fer dans un gant de velours. La préf’ concède des reports non par charité mais par peur ; mais ce n’est pas de la peur d’une minorité «d’anarcho-insurrectionalistes turinois» ou de leurs compagnons d’autres villes qu’il s’agit, mais de celle d’une «violence latente» que les chefs réunis au sommet pour parler de sécurité prennent évidemment en compte ; cette peur qu’à la première occasion propice explose la rage sociale enfouie sous des décennies de coups assénés par les puissants, avec rigueur et austérité, sur la tête des exploités.

Ça semble donc être une question de rapport de force, mais pas de banale force musculaire. Des moyens et des hommes, la préf’ en a à revendre, et aujourd’hui aux piquets antisfratto on a vu rouler plusieurs blindés chargés de CRS. Ils auraient pu au moins essayer d’exécuter les sfratti sans piquets comme ils ont pu le faire dans le passé mais là aussi ils ont choisi de ne pas attaquer. Ils ont préféré concéder des reports à tous, en faisant bien attention de les programmer un nouveau «troisième mardi du mois».

Et pendant qu’on reprend son souffle en se préparant aux prochains piquets et aux prochaines grandes journées de lutte, il y a peut-être le temps de se poser quelques questions. Comment le prennent les propriétaires, vu que leurs «syndicats» semblent se taire mais travaillent certainement dans l’ombre ? Et que fera la préf’, car elle ne peut pas continuer à concéder des reports les uns après les autres ?
Ils étudient probablement le terrain, attendant que les premières chaleurs du printemps libèrent des places dans les foyers, vu que par le passé ils avaient déjà offert cette solution à ceux qui avaient été expulsés.
Peut-être attendent-ils que commencent les attributions d’HLM, et espèrent glaner une allocation en raclant les fonds publics dans le rouge, naturellement. Juste pour avoir une aumône à offrir lorsque sera venu le moment d’utiliser véritablement les matraques. Mais pour le moment la résistance aux sfratti s’offre une autre petite victoire, et peut gaiement réaffirmer que pour les propriétaires à Turin – au moins dans quelques quartiers – il est devenu difficile d’expulser.


Enfin, le 25 janvier 2013, le communiqué ci-dessous est publié en italien sur Macerie.

Paroles aux murs

«Feu au banques», «entre par-là, exploiteur», «les banques expulsent», «si Monti nous coupe les vivres, nous les reprendrons», «volons les patrons».

25 janvier. Dans la nuit, une trentaine de personnes cagoulées ont parcouru quelques rues de Barriera di Milano. Le petit cortège laisse derrière lui beaucoup de tags contre les banques, les propriétaires, l’Etat et les flics. Au moins deux agences bancaires (…) ont vu leurs caméras de vidéosurveillance et leurs DAB endommagés, et le futur commissariat de via Banfo s’est vu recouvert de tags.

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A house is to be taken, a rent not to be paid!

On the ongoing rise of the (new) squatter movement in Torino, Italy

Translated from Squat.net

Torino: evictions/sfratti defeated last January

In December 2012, a zine was released on the subject of the struggle against the sfratti in Torino.

Lutte contre les sfratti à Turin (English translation in the works).

At large, this booklet was a compilation of texts, consisting as much subjective stories (allowing to understand the practices put at play) than more theorical reflexions on the perspectives of this ongoing struggle.

What is a sfratti?

A sfratto (sfratti in the plural form) is the legal eviction from an apartment, following an unpaid rent or lease.

This last January 19th, a demonstration took place in the streets of Torino, against the sfratti. The following text, translated from italian, initially published on the Macerie web site, reviews this day of action.

Basta sfratti!

Saturday afternoon, a procession of 300 persons has crossed Barriera di Milano, Aurora, Borgo Dora and Porta Palazzo for protesting against the sfratti. Fronted by two dumpsters, a symbol of the barricades that defend the pickets against the cops, and a large banner with the clear message: “basta sfratti”. A slogan that, for this demo, is more a statement of fact than an actual demand.

Behind a 3-wheeler truck, a merry and colorful march, composed of occupiers of houses, resisting sfrattandi, comrades, supporters, and some persons who joined the march along the way. Between flyers in italian and arab, the speeches on microphones and the slogans, such as “sfratto after sfratto, rage is rising, the house is to be taken, the rent not to be paid”, “house landlords and bosses of the energy industry, the irritated poor will kick you out”, “locksmiths and bailiffs: stooges of the banks, cops and landlords!”, “for every sfratto a barricade, for every eviction an occupied house”, the demonstration has aptly communicate the reasons behind the resistance to the sfratti, its strength, as well as designating its enemies.

The protest ended with a vast amout of satisfaction and the certainty that the struggle against the sfratti has yet again grown stronger than before. And between smiles, hugs, jokes and kisses, we heard saying that we had to take some rest for a few days onward to waking up at dawn, next Tuesday, be ready and carry some coffee while listening to Radio Blackout to know at which picket to go!

For those familiar with the italian language, here’s some audio taken during the protest:

http://www.autistici.org/macerie/wp-content/uploads/rbo_19012013_1600_claudia.mp3

http://www.autistici.org/macerie/wp-content/uploads/rbo_19012013_1700_mohammed_e_medi.mp3

http://www.autistici.org/macerie/wp-content/uploads/rbo_19012013_1800_nico.mp3

Tuesday January 22nd

At least 12 sfratti in the same day, nine pickets with barricades, nine postponements conquered through struggle.

First “3rd Tuesday of the year” (even if today was the fourth, that doesn’t change much) where the strategy of the  to concentrate the sfratti on a same date seems to actually be accumulating… postponements. But a beautiful and authentic saga of barricades spreading through the city, with blockades of dumpsters from San Donato to Borgo Vittoria (via BOngiovanni), from Aurora to Barriera (via Palestine, via Palestrina, via Feletto, via Elvo, via Soana and via Sesia) all the way to the Municipio (Piazza Palazzo di Cita). In none of these places, the police intervenes. In most cases, they even are nowhere to be seen. Everywhere, postponements from one to five months -all, as you may guess, postponed to a third Tuesday of the month- and we heard that in Barriera, in at least two sfratto where there weren’t even pickets, the police escorted the bailiff to the gate of the building only to… give the notice of postponement.
It seems so that the order of the prefecture was only: “do not evict, I repeat, do not evict”. Certainly not for the democratic ambitions of an hysterical president of circonscription who wishes to see the prefecture act with an iron hand in white gloves. The prefecture concedes the postponements not out of charity but fear. But it may not be the fear of a minority of “anarcho-insurrectionals” or their comrades, but rather that of a “latent violence” that the leaders reunited at a summit on security will obviously take into account; this fear that the first opportunity may explode a social rage that’s been burrowed under decades of blows dealt by the mighty, with rigor and austerity, upon the heads of the exploited. So it seems to be a question of balance of power, but not really of mere muscular strenght. Means and men, the prefecture has a lot to spare, and today at the antisfratto pickets we’ve seen several armored vehicles packed with carabinieri. They could at least have tried to execute the sfratti left undefended by pickets as they have do over the past, but now they had chose to simply not attack. They have prefered distributing the postponement notices to everybody, by taking the precaution to schedule them to a new “3rd Tuesday of the month”.

And now that we’re recovering our breath as we already are preparing towars the next pickets and the upcoming great days of struggle, there may be some time left to ask some questions to ourselves. How are the landlords reacting to this, since their “unions” are staying silent, although most probably working in the shadows? And what will the prefecture do, since it cannot keep on postponing so many sfratti one after the other? They probably are making study the field, waiting that the first hot days of the spring, frees up some places in the homeless shelters, since over the past they’ve offered this solution to some to those who were evicted.

Maybe are they waiting for new social housing to be attributed, and hoping to gather a few pennies to invest out of the already negatively-balanced public funds. Just to have a charity basket to pass around as the cop batons are really gonna fall down on people’s heads.

But for the moment, resistance to the sfratti has gained yet another small victory, and can merrily reassert that for the landlords in Torino -or at least in some neighborhoods- it has now become difficult to evict people.
Making the walls speak
Communique for an attack

January 25th

In the night, about thirty hooded people have strolled through a few streets of Barriera di Milano. The small crowd has let behind several tags against the banks, the landlords, the State and their cops. At least two bank branches (…) have seen their CCTV cameras and their ATMs smashed, and the future police station of via banfo has been covered with tags.

To be continued…

Original texts posted on Macerie

“Fire to the banks”, “Enter here, exploiters”, “the banks evict people”, “If Monti is cutting our rations, we’ll take them back”, “Steal the bosses”

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