Jouez à CAMOVER – Nombreux prix à gagner contre Big Brother!

Traduit d’ici

L’idée du jeu

L’idée du jeu est de détruire autant de caméras CCTV que possible. Pour cela, nous avons décidé d’annoncer un concours. Pour s’y joindre, vous avez besoin d’un groupe avec un nom qui commence par “commando”, “brigade”… etc, et se termine par le nom d’une personne historique. La seule autre condition est d’être consciencieux-euses de la sécurité sur Internet.

Maintenant, vous devriez non seulement faire l’action comme vous le faites tout le temps, mais aussi la documenter avec au moins un reportage publié sur un Indymedia allemand ou bien sur linksunten.indymedia.org. Si vous avez des photos, vidéos ou d’autres preuves pour les caméras détruites, vous obtenez des points en bonus. CAMOVER.blogsport.de vous donnera toute l’attention que votre action mérite.

Le jeu CAMOVER se terminera ce 19 février 2013, jour où se tiendra le congrès européen de la police à Berlin. Le-la gagnant-e pourra marcher sur la première ligne de la manifestation contre les flics le 16 février puis devra s’accroupir pour éviter de prendre à la tête les caméras qui voleront ;)

https://www.youtube.com/watch?v=9GCsd2TJKjQ

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Hack Attacks Against Power Lines in France

A communique from a few people of the ZAD:

As a celebration of the New Year, during the fireworks against the cops at the crossroads of Rohanne Forest, a group of individuals went to an high-power pylon in the ZAD equipped with HACKSAWS. For half an hour, those few people calmly managed to cut halfway across two of the pylons feet.

This action aimed at reinforcing solidarity between the squatters of the ZAD and those who are fighting against the THT Contentin-Maine (a very high-power line project), and more generally against the centralization of energy production (especially nuclear).

It was about time to see the convergence of struggle being translated into action.

From now on, the pylons of the definitive autonomous zone are in danger.

For every eviction, one pylon attacked!

For every police aggression, one pylon attacked!

They can’t put a cop under every single pylon…

Contemporary art? With art galleries still un-smashed, who can tell?

An Early Christmas by the THT Contenti(o)n-Maine

Dear Mr. L.Prentout, P.Remy, P-L.Jacob et A.Colrat

One night, not long ago, we witnessed a curious phenomenon that I’d like to share with you. Near Saint-Martin-d’Aubigny, a garland of fireflies and several gloved hands activated themselves with joy in our merry countryside. The HACKSAWS went raging as the wrenches sang along through the nightly calm of our realm, still undisrupted by the buzzing of the new THT power line.

Albeit the precautions you’ve taken, it seemed that the same services, who made themselves looks busy, not long ago, surveilling our houses, controlling our cars and all those charming activities of which you hold the secret, couldn’t admire this fairy spectacle and even less put an end to it.

I assure you, gentlemen, that I did had my glasses on and that I was walking quite straight. Therefore it’s the day after that I was allowed to check that this was not dream. Those large steel bars have then taken elegant curves, and the prairie had bolts all over the place, as if Santa Claus’s sleigh crashed on

your great iron towers. For I imagine that those are indeed gifts, obviously a little in advance, by those little hands that busy themselves to not let you carry on with your crimes. And it seems so that those little fireflies have now become masters at making those gifts to you.

You shall assume, dear gentlemen, by admiring this spectacle, that your great work would gain charm if all the pylons of Contention-Maine would get to resemble this one. We hope that public funds will not be used to correct our work, and from Flamanville to Beaulion-sur-Oudon we still can enjoy the spectacle of screeching bars and a ballet of fireflies fluttering around your four hundred and twenty “Eiffel towers”.

Our very sincere sawlutations!

An admirer of the artists in becoming

translated from Indymedia Nantes

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Plusieurs pylones à haute tension détruits en France

De gens de la ZAD:

Désormais, les pylônes de la zone d’autonomie définitive sont en danger.

A chaque expulsion, un pylône attaqué !
A chaque agression policière, un pylône attaqué !

Ils ne pourront pas mettre un flic sous chaque pylône…

Pour bien fêter la nouvelle année, pendant le feu d’artifice du carrefour de la Forêt, un groupe d’individu-e-s s’est dirigé-e-s vers un pylône de la ZAD équipé de scies à métaux. Pendant une demi-heure, ces personnes ont pu tranquillement scier la moitié de deux des pieds du pylône.
Cette action a pour ambition de renforcer la solidarité entre les occupant-e-s de la ZAD et celles et ceux qui luttent contre la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, et plus généralement contre la centralisation de la production d’énergie (nucléaire plus particulièrement).
Il était temps que la convergence des luttes se traduise par des actes.

Désormais, les pylônes de la zone d’autonomie définitive sont en danger.

A chaque expulsion, un pylône attaqué !
A chaque agression policière, un pylône attaqué !

Ils ne pourront pas mettre un flic sous chaque pylône…

Noël avant l’heure sur la THT Contention-Maine

Cher Messieurs L.Prentout, P.Remy, P-L.Jacob et A.Colrat

Une nuit, il y a peu, nous avons pu observer un curieux phénomène dont j’aimerais vous faire part. Vers Saint-Martin d’Aubigny, une guirlande de petites lucioles, et plusieurs paires de mains gantées se sont activées joyeusement dans notre riante campagne. Les scies à métaux rugissaient pendant que les clés à molette chantaient dans le calme nocturne de notre contrée que le bourdonnement de votre nouvelle THT ne perturbe pas encore.
Malgré toutes les précautions que vous avez prises, il semblerait que les services qui se donnaient l’air d’être très occupés il y a peu, à surveiller nos maisons, à contrôler nos voitures, et toutes ces charmantes activités dont vous détenez le secret ; n’ont même pas pu profiter de ce spectacle féérique et encore moins y mettre fin.
Je vous assure chers Messieurs, que j’avais bien mes lunettes et que je marchais droit. C’est d’ailleurs le lendemain que j’ai pu m’assurer que je n’avais pas rêver. Des grandes barres métalliques avaient pris des courbures élégantes, et les prairies étaient parsemées de boulons, comme si le chariot du père Noël s’étaient écrasé sur vos grandes tours de fer. Car j’imagine qu’il s’agit bien de cadeaux, certes un peu en avance, vous étant destinés par ces petites mains qui s’affairent à ne pas vous laisser sévir. Et il semble bien, que ces mêmes petites lucioles sont passées maître dans l’art de vous faire ces présents.
Vous conviendrez, chers messieurs, en admirant ce spectacle, que votre grande oeuvre gagnerait en charme si tous les pylônes de la Cotentin-Maine se mettaient à ressembler à celui-ci. En espèrant que l’argent public ne servira pas à rectifier un tel travail, et que de Flamanville à Beaulion-sur-Oudon, on puisse encore bénéficier du spectacle des barres qui crissent et du ballet des lucioles voletant autour de vos 420 « Tours Eiffel ».

Scielutations sincères !

Un admirateur des artistes en devenir

Action anti-THT de solidarité (août 2012)

Petit à petit la ligne THT progresse, la production nucleaire s’accroît, la répression suit de près toutes celles et ceux qui osent encore élever la voix. Le 6 août un camarade etait poursuivi pour avoir participe au camp anti-nucleaire du Chefresnes. 8 mois ont ete requis contre lui alors que de notre cote nous comptons encore les blesses, qu’un ami va perdre son oeil en silence et que le monde se meurt de la folie des Hommes. Folie megalomaniaque et avide des classes dominantes mais aussi folie complice et egocentrique, ou simple lachete, des classes dominees dont le seul but ne semble qu’etre l’acces a toujours plus de consommation, que ce soit au Nord ou au Sud. On pense que si l’on resis­tait, le remede serait pire que le mal. La liberté abso­lue offense, deconcerte. On pre­fere alors invo­quer la mala­die, la demo­ra­li­sa­tion, la deviance… pour legi­ti­mer son oppres­sion. Celles et ceux qui refusent activement cet etat de fait ne semblent etre qu’une simple minorite. Or, une mino­rite est impuis­sante tant qu’elle se conforme a la majo­rite, mais elle devient irre­sis­ti­ble quand elle la bloque de tout son poids !
Nous avons donc pris la route ce 6 aout, dans la nuit noire et obscure mais porteuse de nos espoirs, pour frapper au porte-monnaie de l’industrie nucleaire. Nous avons commence par embraser un pylone de la nouvelle ligne THT aux alentours de St Pierre La Cour, puis nous avons pris la N137 et

nous nous sommes arretes entre Grand Fougerais et Saffre pour en scier un autre. Enfin nous avons vu sur nos cartes un petit bled du nom de Malville au bord de la N165. La nous y avons brule un autre pylone en hommage a notre camarade Vital Michalon mort a Creys-Malville le 31 juillet 1977, d’une genade offensive. Le meme type d’engin soit disant “non-letal” avec lesquels ils nous visaient au Chefresne ou ailleurs…
Nous avons finis la nuit a Nantes Necropole sur les quais. Un jeune nous a propose de partager un petit pilon avec lui, plaisir infiniment plus grand que leurs pylones de mort et nous avons songe que decidement le THC est bien meilleur que la THT !
Le lendemain sur la route, quand la lumiere aveugle les plus sages et que l’horreur de ce monde s’impose à nous sans répit, nous avons sourit de voir à quel point leurs infrastructures sont vulnérables : transformateurs, relais electriques, concentrateurs et pylones forment autant de cibles facilement accessibles que nous ne tarderont pas à frapper encore et encore, jusqu’à ce que ce vieux monde s’écroule enfin !

 

Sources ici, ici et ici

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Manif de bruit du Nouvel an – New Year’s Eve Noise Demo

Quand: Le 31 décembre 2012 à 14h
Où: Métro Henri-Bourassa, coin Lajeunesse et Henri-Bourassa

When: December 31, 2012 at 2pm
Where: Metro Henri-Bourassa, corner of Lajeunesse and Henri-Bourassa

Le 31 décembre 2012, à la veille du nouvel an, nous marcherons jusqu’aux prisons de Tanguay et Bordeaux, dans le nord de l’ile de Montréal, à partir du métro Henri-Bourassa. En poursuivant la tradition, nous irons souhaiter la bonne année à celle et ceux qui sont enfermés derrière les barreaux.

Les prisons ont été créées pour isoler les gens de leurs communautés. Les manifestations de bruit aux prisons sont les preuves matérielles de la lutte contre la répression et l’isolement. Elle permet la création de liens entre les prisonnier.es et les personnes « en liberté », qui partagent tous deux leurs oppositions féroces aux barreaux, aux gardes et au monde qui en a besoin.

Durant ces dernières années, les contextes de la grève étudiante et du G-20 nous on rapproché un peu plus de cette réalité. Pendant la grève, certain.es de nos ami.es ont passé du temps entre les murs des prisons de Tanguay et de Rivière-des-Prairies avant d’être libérés avec des conditions extrêmes de couvre-feu, de non-association et d’exiles en attente de leurs procès. Dans le contexte du G-20, plusieurs ami.es accusé.es de conspiration, de méfaits ou autres, ont aussi passé plusieurs mois en prison. Plusieurs procès restent à venir.

Au cours des dernières années, le gouvernement s’est chargé d’élargir le système carcéral. Un budget estimé à 4 millions de dollars est présentement dépensé dans la construction de 22 nouvelles prisons et dans l’agrandissement d’établissements carcéraux déjà existants à travers le pays. Le projet équivaut à environ 9500 nouveaux lits pour les détenu.es. Dans la même ligné, de nouveaux projets de loi ont été adoptés, tels les projets de lois C-10 et C-38. Alors que l’objectif global du projet de loi C-10 vise à mettre plus de gens en prison pour plus longtemps, le projet de loi C-31 assure la détention obligatoire, la perte du droit de demander la résidence permanente pendant au moins 5 ans et la perte du droit de parrainer sa famille pour les réfugié.es qui sont accusé.es  d’avoir « traversé la frontière illégalement ». Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour aller crier aux murs des prisons.

Venez nous rejoindre lundi le 31 décembre à 14h, au métro Henri-Bourassa, au coin des rues Lajeunesse et boul. Henri-Bourassa. Habillez-vous chaudement, amenez de quoi faire du bruit, des sifflets, des bannières, des feux d’artifices. Nous irons visiter à pied la prison provinciale pour femme de Tanguay et la prison provinciale pour homme de Bordeaux.

Parce que personne n’est libre jusqu’à ce que nous le soyons toutes et tous. Dedans comme dehors, révoltons-nous!

***

On December 31, 2012, New Year’s Eve, there will be a demonstration heading to the prisons, Tanguay and Bordeaux, in the north part of the island of Montreal, near metro Henri-Bourassa. Carrying on a tradition from around the world, we will go wish a happy new year to those who are being held behind bars.

Prisons were created to isolate people from their communities. Noise demonstrations at prisons are a material way to fight against repression and isolation. Noise demos permit the creation of links between prisoners and people on the outside, who can together share their opposition to the bars, the guards and the world that needs them.

In the last few years, the student strike and the G20 brought some of us a bit closer to this reality. During the strike, some of our friends spent time behind the walls of the Tanguay Prison for Women and the Riviere-des-Praries Prison for Men before being released with extreme conditions including curfews, non-association and exile to wait for their trial. In the wake of the G20, friends who were charged with conspiracy, mischief, etc, also spent many months in prison. We know there are more trials coming.

In the last few years, the government has been busy expanding the prison system. They are currently spending an estimated $4 million dollars constructing 22 new prisons and expanding many existing prisons across the country. The project adds up to about 9,500 new beds for prisoners. In the same vein, new laws are being passed, like C-10 and C-38. Bill C-10’s overall goal is to to put more people in prison for longer and Bill C-31 ensures mandatory detention, loss of the right to apply for permanent residency for at least 5 years and loss of the right to sponsor one’s family for refugees who are charged with “crossing the border irregularly”. It’s never been a better time to go yell at the walls of a prison.

So come join us on December 31, 2012 at 2pm at Metro Henri-Bourassa on the corner of Lajeunesse and boulevard Henri-Bourassa. Dress warm; bring something to make some noise, whistles, pots and pans, banners, fireworks. We are going by foot to the provincial prison for women, Tanguay and the provincial prison for men, Bordeaux.

Because no one is free until we are all free. Inside as well as out, let’s revolt!

Source

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On the ongoing insurrection of Notre-Dame-des-Landes (France)

From a reader

Going at the ZAD (as in “Zone Autonome a Défendre”, or “Autonomous Zone To Defend”) amounts literally to be getting lost in the middle of nowhere, to arrive on a war front, to the cornerstone of a conflict between two worlds; between the dead world of a cattle/slave/consumer society they are forcing down our minds, and a world of liberty, of possibles for all those who come to built and defend it; a world of free wine and bread- and bed- to all those who oppose the regime where you get forcefully charged for all the material aspects of life. At the ZAD has been raging a long, continuous conflict suspended in uncertainty and disbelief as seen from both sides, an impossible stream of liberation at the very fringe (and yet the doorstep) of a miserable society of control, where quiet moments of comraderie and lazy living are shifting back and forth into days of wild fighting with authorities easily reminiscent of the French resistance against the Nazi occupation. It isn’t too far-fetched to describe it as a major tip of the iceberg in the ongoing social war between the consolidated totalitarian forces of corporate socialism (here, impersonated by the infamous “troika”) and the will and desires for liberation of the people that resent its many forms of oppression, just as it would be unwise to not see any relation between the Notre-Dame-des-Landes  struggle and the ongoing bailout/austerity protests that are shaking several major european cities these days. It also has quickly become some sort of focus, and catalyst, for the autonomous squat and the eco-anarchist movements in Europe.

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This very local conflict of yet national proportions has arisen out of an international airport project that’s been put in the closet since the mid-‘70s, after having been the object of public opposition back then, then revived by the new corporate administration in “France”, in about the same way as the TAV project between Lyon and Torino. Aside from being an expensive useless project for the sole benefit of a few shareholders, it is targeting a vast area where old-school farmers and other country folk are suddenly being threatened to have their houses and farmland razed and formatted into a big parking lot for airliners. In other words, another of those critical expansion schemes for a new era of totalitarian capitalism, made of lucrative prisons everywhere, CCTVs and genetic research keeping everyone under tight control (DNA sampling is mandatory for everyone dealing with the legal system in France, thanks to the corporate-Socialist Party). You know the drill, and now this whole shit’s getting real… So is the insurrection against it all!

Over the last 1-2 years of struggling, ties of solidarity and permanent collaboration within and outside the Zone have kept building up and gaining strenght, to a point that these days, reports of all kinds of solidarity attacks and actions against the corporate socialist regime and its social order are flooding in from countless parts of French Europe: city councils disrupted in tumult; several random sabotage of Vinci infrastructures (parkmeters, machinery, banners, etc) and actions of opening up Vinci highway tolls; the French Consulate in Geneva defaced with anti-airport slogans, and it all seems like a beginning, as countless local support committees have spread all across France, and they’re preparing something big for December 15th. In the Zone itself, several machines of destruction have been set aflame during State attacks on self-managed encampements, Vinci security vans flamed, as well as larger, more wide-public mobilizations, like city councils occupied and sequestrated mayors.

This is the climate in which I arrived at the ZAD, on November 17th in the morning, in a massive support march all around the zone that amounted to about 40 000 people from all walks of life. After seeing a few camps being raided and destroyed by the Police, it was more than needed to call for such a massive reoccupation action, that resulted in the building of two new camps in a forest area just as the protest unfolded, adding up to the several squats and camps spread chaotically over the Zone. Although being family-friendly and widely intergenerational, this relaunch demo had an obvious, overtly radical tone, with several black bloc and other anarchist-types flooding among the more softy liberals. One of the first things you could come across was hearing Radio Klaxonne (yes, they got a local pirate radio just for the struggle) out of portable radios, while seeing a bunch of youngsters making riot shields out of those ultra-resistant blue plastic barrels and bike tubes, past the crowd of political reformists. Several mainstream media reporters who stormed the demo got quickly handled properly, some having their cameras snatched away, others being shown the way out. There was a widespread denouncing of the political recyclors “of all colors” among the crowd, and as a matter of fact, the funniest moment was perhaps when national star of the environmentalist movement José Beauvais showed uo for his usual live TV interview, only to get his fetish pipe savagely stolen by some protester, which led to a ridiculous public call among the Left for the recovery of this relic.

The Vache-Rit social center and the Rolandière encampement (now called “Out of Control”) were the two welcoming spots for the newcomers, and first step towards diving deeper in the rogue networks of the zone, constantly cooking food and amassing all kinds of donations in the free shop, hosting a militant medical clinic, community kitchen and info spot. The best part is that there’s alot of room where to squat, no matter if it’s for setting up your tent or building the shack of your dreams. There’s also a LOT of room for letting your insurgent imagination go wild as well, especially on the matters of DIY weaponry and defense, as people here have been at it for a while. It is reallly one of those contexts where it’s worth putting everything in the line of fire, up against an entire society.

So as the dust settled as the real authentic resisters took seat in the Zone, it was actually the time when the real struggle began… once again. The first week was quiet, but as the hours were passing the hordes of leftists and reformists were leaving back to their duties with society sopn the cops could start to amass in large numbers at several spots in and around the Zone, the militants started to gradually build barricades on the two main roads linking the surrounding villages. A treehouse encampment was rebuilt in the Rohanne forest where dozens of workshops were given on relevant topics such as tree-climbing, herbal medicine, botanics and natural history of the area, while at a ten minutes trek a huge camp made of various kinds of eco-houses was under continuous construction, with its own self-managed facilities (medic house, wood mill, forge, bath stove to make hot water, etc). The two sites attracted hundreds of interested visitors each day, who shared a drink, plate or a chat by the fireplace with militants of mostly anarchist leanings (along with the usual hippies and leftists). Networks and friendships have kept building up in queer comraderie for a few days, mostly without trouble with cops, barricades were held by rotating shifts by people from all over the Zone, some having long cozy nights with buddies around a barricade fire, with random provisions of food and drinks from brave comrades, while others were getting up at around 5-6 AM to get the early morning news and dispatch themselves to wherever support was needed.

Then came this ill-fated Friday morning, where a vast majority of militants did the tragic mistake of going at that concert at a bush camp called the No Name. One way or another, the Police had seemingly been informed of such an expected party, or else became aware of the fact that the most important road barricades were left unguarded at the early hours of the morning, as a result of Radical Satan’s visceral tango and plenty of French wine and Flemish beer. The fucking pigs entirely grasped the opportunity to come in and do it like D-day in Normandy- only with the fascists on the attacker’s side- with more than 20 police vans suddenly showing up at the western extremity of the Zone (each one containing about 8 pigs) as their first wave, and more at the crossroads in the center, blocking the traffic and keeping ordinary local residents on their property (some were forced to stay home for 2 days), with choppers and undercover planes patrolling the skies. This was an implicit martial law.

Although that alarming reports were flooding in on the walkie-talkies and Radio Klaxonne about the police attack, not enough people were up as the cops were entering the Zone. The first target to fall was the Rosiers squat, a much-beloved occupied farmhouse, at 5 years of age being the oldest in the area. Although many hardcore barricades were built to keep it safe and tractors were blocking the small road leading to it, the defense was understaffed (most of the 6-7 posts weren’t even responding on the walkie-talkies) and after about 1 or 2 hours of badly-awaken people struggling their ways through the fields and forest to just get there, the squat was brutally evicted and destroyed by machinery. A painful blow that could have morally shaken the entire ZAD resisters if it weren’t for the fact that they quickly busied themselves at tenaciously defending the two new forest encampments, as after the massacre of the Rosiers, the paramilitaries changed their focus on these. Then we heard the funny news brief on Radio Klaxonne that evicted squatters of the Rosiers were now having their eviction party on the ruins after they had found a long-lost cubic of wine among the rubble (!). But still, the anger and sadness at remembering the Rosiers squat was hard to erase, as it was, in itself, the loss of a form of life, and an important militant infrastructure in the area.

So the Police orcs moved in with the hired machinery of destruction (along with one official Gendarmerie bulldozer) in the forest of Rohanne tp attempt evicting the silvan elves, to meet with a quickly-growing number of protesters who’ve been called and guided to the site through numerous channels, from pirate radio to cell phones, down to the writer of this text who did a fair deal of giving proper direction to the arriving crowds through the whole morning. Although the area of the treehouses was quickly circled by a chain of cops, more and more protesters arrived to make their job a pain in the ass, starting fires, sometimes pushing them to get a “casserole” for cooking. The machines also had a very hard time moving faced with forest barricades of major proportions, then diving spinning deep in a awful mixture of mud and clay. Trenches and pits were dug out for the occasion on the few accessible paths by the same brave militants who’ve set up the heavy wooden barricades in the previous 2-3 days. Then a team of random protesters joined with a huge boat rope to tie in some trees together as a further blockade, leaving cops bedazzled. As the light of day fell, the machines had to call it a day and left in front of a crowd of howling black wolves along applauding leftists. This battle was won, for now.

On the Chataignes front, a violent fight was going on at the same time, and kept going until late evening. Cops took over the encampment, seized most of the equipment (that included a forge and some a stockpile of really cool DIY slingshots, but they’ll be remade) and then retreated after a long-tense fight with a constant exchange of projectiles, molotovs, rockets and smoke bombs. Since the Gendarmes of Brittany have declared their refusal to take part in the police offensive -obviously for not messing with the Bretons, who are known for their tendency for riots and other combattive habits- government police had to be inconveniently moved in from other regions of France, thus making shifts a lot harder.

The Battle of Roanne

The Battle of Roanne

The Saturday battle -or forest riot- was a war scene of lethal proportions. About 100 prosters were injured, and only a few cops. As the machines finally reached the elves camp after messing up for a long time in the mud and especially the trenches of muddy clay that were dug as supplement to the forest barricades, exchanges of tear gas, flash grenades and whatever the protesters could get their hands on (molotovs weren’t used in the forest, for obvious reasons, although the pine trees produced huge, hard and heavy pineapples that were lethal enough for throwing, in combination with fireworks and flare rockets). Several people got grenade fragments in their eyes, one got a hot metal (of hard plastic) fragment planted two inches in his leg, while others got hit at several other places on their bodies. Two guys got hit by one right at the torso, and was taken to a hospital in a bad condition like a few others. Another person had his eardrums ripped by a flashbang blast. Fights kept going for a long time, until Sunday morning, as the pigs gradually left. We then reoccupied, rebuilt even stronger barricades, and hoped that this time, there would be people guarding the outposts, and in the bushes.

But the State forces were still on the offensive, no matter whatm and their aim was to get rid of all the road barricades on the 3 main roads crossing the ZAD. The following Monday, the cops made a surprize attack by sending several trucks along the Fosse Noires road, all the way to the Far West road barricade, actually located at the far East of the zone, at the odd hour of 3:30 PM. Once again, everybody was taken by surprise during the laziest time of the day, and about 50-80 people were able to show up in time, having to make a long detour across the painstaking groves to reach the barricade. Other cops trucks came the other way, by the south, so to make a two-pronged attack on the resisters. What ensued was one of the worst cases of infiltration ever seen: 10 undercover cops, roughly dressed up as black blocs, came out of the blue (or the white tear gas smoke) to assault with batons and grab a handful of unexpecting protesters, while all the other protesters were moving away from the sudden cloud of tear gas and flash grenades. With such little preparedness and proper tools to resist (unlike previously at the ZAD, the barricades weren’t set on fire, thus making the police attack much easier). Police vans stayed for a long hours after the violent barricade attack, but late in the night a few remaining police vans were pelted with rocks by apack of howling wolves hidden in the groves, which apparently caused the vans to flee, full speed. Sometimes, all it takes is an attack at the right place.

There are now rumours of a third wave of massive occupation of the ZAD for the December 10-11th, that will coincide with the final court ruling on the legality of the buildings at the Chataignes camp (even though resistance was already being organized around this camp for more than a week now). Since most permanent buildings from the old days were destroyed over the past months/years, it is now more about setting up or building camps as living positions to defend. A new farming project is also on its way.

I could go on for pages over the many awesome moments and gestures that I witnessed and heard of during my time there, like the affinities created and recreated by randomly meeting up with people while making our way through the soaked and obfuscated groves and the forest (which led the stupid French media to call us a “grove guerilla”); a young girl preferring to make beautiful sketches of the Chataignes camp instead of taking pictures; the police choppers being being imposed a no-fly zone by some random pissed-off resisters by shooting flares at their direction; the ultra-cool local insurgent pirate radio working hard to keep everyone in the Zone informed about the serious stuff happening just as playing eveyone’s repertoire of tunes and turning maintream propaganda into the joke that it is, but many more can be found in the numerous war reports and calls posted on the ZAD website or it’s backup blog. There is always need for more translations and outreach.

zad.nadir.org

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From Darwin to Nazi Germany… how science has helped imperial genocide

No, we’re not dead yet. But we ain’t gonna get into robotic, regular news coverage. We’ll bring stuff only when it means something to us, and we feel the motivation to…

Like hitting you hard with this documentary, on how we’ve been involved in the most terrible crimes against humanity; how genetic science has been -and will most probably be again- used to kill massive numbers of “undesirables” to make our nice colonial living possible:

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=-eX5T68TQIoo]

For more up -to-date news and infos on the fight against this broken, parasitic civilization, you are encouraged to visit ALL of our external links… and those link’s links. Starting with our new addition, Warrior Publications, by anarchist Native militant and artist Gord Hill, from the unceded Native lands of the northern American West Coast.

 

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Grève étudiante: le spectacle a frappé!

(ou “Deux Ex Machina du théâtre électoral”)

À tous les grévistes qui se sont laissé subjuguer par le politique, et pour les autres aussi…

 

Le spectacle a frappé,

Du fouet de sa domination sur nos cerveaux.

 

Une fois les vacances terminées,

Les grévistes ont décidé en grand nombre de replonger dans la société,

Votant une trève électorale,

Pour voter la paix sociale.

 

Notre capitulation face au Pouvoir de l’État,

Elle sera signée quelque part sur un bulletin de vote,

Car nous ne sommes tous, pour eux, que des statistiques.

 

Mais est-ce vraiment ce qui s’est passé?

Pour de nombreuses personnes, en fait, cette grève a été comme une charge révolutionnaire contre une société sordide, celle de l’austérité, qui n’est pas seulement qu’une série de coupures pour faire plaisir à un cartel financier supranational, mais aussi plus profondément un régime autoritaire avec des prisons qui se multiplient, la criminalisation de la dissidence, l’invasion corporative partout, une société de contrôle qui supporte ça, avec des tonnes de gens qui se font prescrire de la merde chimique, pluggés sur les médias de masse, se faisant piquer comme du bétail, gobant tout le prêt-à-penser comme les one-liners sur Twitter et autres médias socio-corporatifs, où on doit maintenant y mettre toute notre vie comme si elle appartenait à Facebook inc.

Mais je me rappelle aussi ce que c’est qu’être étudiant-e. C‘est d’être un-e perdant-e, profondément aliéné-e au résultat de 15-20 ans de programmation; de voir défiler ses rêves pendant qu’on est conscrits dans une salle de classe endormante à copier-coller tout ce que le prof dit comme des robots, n’ayant que le local d’asso comme salle de récréation (encore, si on est chanceux), comme dans une grande secte de l’État corporatiste et de son industrie. C’est de retourner à son rêve vide, continuellement recyclé et réimposé, du progrès, du développement… Et le progrès de quoi, au juste? Vers où? Et pourquoi? C’est pas important. Faut juste produire, pis produire, pis encore produire pour le progrès, soldat! Point.

Et “ferme ta gueule!”, comme disent si bien les flics de la démocratie.

“Mais… mais… c’est pour une société plus juste!”

Le conflit étudiant, me sembla être la plupart du temps que du gros spectacle bien juteux. Ma déception (personnelle, interpersonelle, sociale… totale), je l’ai trouvée surtout dans ces super-méga-manifs chronométrées de plusieurs centaines de milliers de gens, où nous avions tout le centre-ville à portée de main, où la police ne pouvait absolument rien faire pour nous faire “bouger de là” (étant environ cent fois plus qu’eux dans les rues), où nous avions qu’à nous poser, un peu partout, surtout dans des hauts lieux du pouvoir financier ou policier, faire connaissance, discuter de plans de match, refaire le décor selon notre inspiration, se faire des Barbecue, faire l’amour sur la place publique, dévaliser à profusion les magasins et y prendre ce qu’on a besoin pour vivre, crever les pneus des autobus jaunes, refaire le monde dans l’ici et maintenant en s’autogérant, en se prenant en main… Nous n’avions pas à attendre d’être en nombres plus contrôlables par les autorités pour reprendre, occuper et refaire le monde, nous avions seulement qu’à le faire, sur le moment, car à plusieurs reprise nous nous sommes donné ce pouvoir que nous avons refusé de prendre, tout en l’affirmant sous le regard des médias. Nous ne l’avons pris que plus tard, à petite échelle, dans les assemblées de quartier. Étais-ce trop tard, ou n’était-ce qu’un commencement de quelque chose de plus profond? C’est au gens qui y participent d’y amener ou voir la réponse, pas à moi…

Car il est vrai que de casser les vitres, décorer les facades, foutre le bordel dans les rues de l’État capitaliste, c’est aussi de casser l’image et le fonctionnement de sa société. Mais au-delà ce ça, il y a aussi un monde de liberté à créer, par la base. On ne peut plus se permettre de rester à refaire le monde entre quatre murs, à se complaire dans notre alternativité alros que dehors règne le fascisme ordinaire. C’est le moment, plus que jamais pour que le vrai monde reprenne la place publique et s’y impose comme la seule forme de pouvoir légitime. Pas parce qu’il est plus “à Gauche”, “plus juste” ou qu’il porte des drapeaux qu’on aime plus, mais parce que c’est le nôtre; et pas celui d’une élite faite de gens qu’on connaît pas, de représentants qui ont personnellement rien à voir avec moi, toi et nos proches.

Nous savions tous-tes, aussi, plus ou moins consciemment, que ça n’avait pas à voir qu’avec “la hausse des frais”. Que la hausse des frais se déroule aussi partout ailleurs dans le système; dans la bouffe, les loyers, billets de transport, et toutes les autres taxations de ce qui fait notre quotidien. Ça n’empêche pas qu’ils continueront, peu importe la marionette au pouvoir, à obéir au doigt et à l’oeil de la haute finance mondiale cachée derrière des entités corporatives. Car maintenant, tu sais… on est tous, un peu partout à travers le globe, sous la domination du même empire.

Tu réaliseras que le but de cet ordre capitaliste, c’est d’être englobant, de contrôler et profiter de chaque aspect du fonctionnement de la société, jusqu’à ses moindres détails; alors qu’on se fait nier le droit de profiter de notre vie pleinement, et comme on l’entend. Ce n’est pas une société individualiste, comme la Gauche autoritaire a tendance à nous faire croire. Bien au contraire, c’est une société où règne, un conformisme sectaire, fait pour maintenir les privilèges d’élites capitalistes. Ce conformisme, il est partout, et partout où il est il peut être récupéré et rentabilisé. Vous l’avez vu, fort probablement aussi expérimenté, durant la grève étudiante avec l’embrigadement à Facebook et Twitter, où c’était assez difficile d’organiser quoi que ce soit sans léguer un tas de données personnelles à une batterie de scripts invasifs (au cas où tu saurais pas, si tu as fait de la mob de cette façon, toi et tes amis-es êtes fichés à vie). Comme s’il n’y avait pas d’autres alternatives sur le net…

Et conformisme rime aussi avec travail, et études. Il n’y a pas de différence avec l’embrigadement militaire et la discipline dans les universités québécoises, surtout sous la loi 12. Mais de suivre les tendances mode, de se lever de force le matin pour arriver à l’heure, de fonctionner légalement en société, c’est aussi une sorte de travail, or tant qu’il y a du travail, y a du profit à aller chercher. C’est la Matrice par laquelle ils dérivent leurs net profits. Or une “grève générale illimitée” ne peut être qu’envers tout ce système de collaboration/exploitation, or elle n’est qu’une autre grève partielle, visant à rajuster les conditions de collaboration/exploitation. Ça n’a donc pas tant à voir avec le nombre de gens ou secteurs qui embarquent dans la grève, qu’avec la grève en tant que rupture totale avec le système dans son ensemble.

Contre le cancer de l’austérité, qui n’arrête pas, ou contre la société qui le soutient?

La source du problème de l’austérité n’est pas tant dans la privatisation, ou même encore la propriété privée, mais dans la propriété, tout simplement. La propriété en soi étant la définition abstraite d’un rapport de domination totale (exclusivité) sur un espace, un bien, un corps. C’est le résultat d’une appropriation intimement liée à l’invasion coloniale qui se déroule ici depuis des siècles, fondé sur un concept entièrement raciste et religieux, amendé à l’origine par des décrets de l’Église et des monarques européens. Dans un tel schème, les non-citoyens de la colonie (autochtones ou tous les autres non-sujets de la Couronne) se voient privés des biens appropriés -par ruse ou par force- par l’État conquérant. Une fois cédé ou vendu à des compagnies sanctionnées par ce dernier, la propriété devient l’exclusivité unique du/des propriétaires. L’ère des rébellions républicaines se solda directement par une cession d’une grande partie des “biens” de l’empire, à de “grands citoyens” de la colonie, les bourgeois. C’est ça le capitalisme, né d’une relative “cession de bail” de la monarchie/Église au cours des deux derniers siècles. Sauf que les terres cédées étaient en elle-mêmes le résultat d’une concession des peuples autochtones, acquise de ruse ou de force. Pour des gens qui ne connaissaient pas la notion d’exclusivité de la propriété terrienne -comme les autres formes de propriété d’ailleurs- il était facile pour les envahisseur de négocier l’accaparation de territoire.

Mais peu importe… à la source, la séparation avec la Terre -soi-même et les autres, commence avec la propriété, et peut être surmontée seulement lorsque la propriété est efficacement subvertie, volée, usurpée, brisée ou annulée. Aussi dans le rapport à soi, et aux autres.

C’est pourquoi la “destruction de la propriété” est maintenant un des péchés capitaux dans leur religion mercantile, que des gens servent maintenant des peines de plusieurs années de prison juste pour ça, au Canada, aux États-Unis, en Europe… dans les purgatoires de béton de “nos” démocraties, à l’ombre de la société. La propriété, c’est aussi la pierre angulaire de l’État capitaliste, ce qui lui donne toute sa raison d’être depuis le commencement. Il s’agit donc pas d’une tendance “néo-libérale” déviante, étrangère à un “État démocratique”, de la part de porcs encravatés “de droite”. Le capitalisme est le fondement de cet État.

Comme il n’y a pas eu d’État socialiste au Québec ou au Canada, seulement un système keynesien (de Keynes, qui a orchestré le New Deal), employé comme mesure palliative très efficace à une époque où l’Ennemi communiste devenait une concurrence vraiment redoutable, où les mouvements populaires et ouvriers -déjà radicaux à l’époque- rendaient le Pouvoir inconfortable. Cet État-Providence s’est avéré être une invasion très puissante de la société québécoise, et en parallèle avec l’invasion américaine depuis les années ‘50, préparait le terrain pour une invasion corporative de la société en entier, et bien au-delà, aussi de la société. Or la critique du néo-libéralisme est désuette, tout comme sa revendication d’une sorte de retour à la “bonne vieille” social-démocratie.

Tout ceci fait partie de l’État bourgeois, patriarcal et colonial. Comme tous les chefs de la démocratie, et notre rock star Gabriel N. Dubois et les chefs de Conseil de bande autochtones -à titre d’exemples- en font partie. Surprise, surprise! Ils sont tous des figures de la domination mâle. L’État est une pieuvre; son pouvoir pénètre, infiltre, récupère tout ce qui accepte sa présence, tous ceux et celles qui acceptent son autorité -Blanche et patriarcale, comme toujours- dans leurs rangs. Et une fois que vous serez pacifié-es, il vous fera payer. Car comme depuis le tout début de la colonie Française, tout doit passer par un comptoir, ou bureau, que ce soit par dessus ou en-dessous.

Ça, c’est la démocratie.

Tu votes, et tu paies. Et selon leurs conditions, pas celles que t’as choisi.

Mais nous savons, aussi, que tout ce pourquoi on nous fait payer pourrait et devrait être gratuit, et je vous donne entièrement raison là-dessus. Pas juste l’éducation, mais la société et tout ce qu’elle produit devrait l’être aussi, car à priori c’est nous tous-tes qui en sommes les producteurs. De son spectacle aussi et surtout.

Pareillement, nous sentons tous-tes la tarification comme une pression économique dictatoriale, et c’est précisément ce qu’elle est. Tout comme la bureaucratisation des droits à un travail décent, sa soumission à une batterie de “privilèges” de classe (la panoplie de cartes, licenses et ordres professionnels). Les gens qui étudient dans des techniques connaissent bien l’étendue du problème, surtout les gens immigrés, surtout ceux venant d’en-dehors des pays du Nord. Que les possibles de la société soient ainsi fortifiés rendent le travail clandestin sous-payé, le commerce de drogues, la prostitution comme la voie accessible pour pleins de gens, études ou non.

Et la société de contrôle est rentable pour ses exploitants; c’est la raison cachée du pourquoi elle se fait toujours plus contrôlante et envahissante. Il n’y a pas, apparement, de complot mondial secret. Ça n’a à voir qu’avec du gros fric, et du gros pouvoir. Avec la même vieille accumulation de capital. C’est pour cela que les prisons continuent de grossir, deviennent des usines à production de tout le sous-capital, et se multiplient.

Et en même temps, les prisons sont d’efficaces épouvantails pour les citoyens à l’extérieur, en support aux emmerdeurs violents -les flics- dans les rues, pour que tout le monde paie et fonctionne légalement en société.

Aussi une justification inconsciente pour la lâcheté hypocrite des gauchistes, qui critiquent l’injustice seulement quand c’est sous forme de revendication politique, mais la laissent passer sous leur nez sans broncher. Car… ben… y a trois maisons d’accueil pour héberger les centaines de sans-abris à chaque hiver à Montréal. Car y a des groupes communautaires pour “défendre” les droits des réfugiés, et ceux des locataires qui se font exploiter, et y a la DPJ pour “protéger” les jeunes des méchants abuseurs, proxénètes et pushers et les tenir loin des prisons, sous la “protection” et regard attentif des intervenants sociaux qui leur donnent des pillules pour leur “bien-être”… Vrai, non?

Non, vraiment pas.

Si la gestion de crise est aussi répandue et à la fois aussi contrôlée et bureaucratisée (par l’État, soit), essentiellement inefficace et passive, et profondément contradictoire face à ses propres prétensions, c’est parce qu’elle est profitable pour les exploiteurs. Même la Guerre au terrorisme, de façon plus globale, a connu un vaste succès quand à multiplier le trafic d’armes, de drogues dures, de marchandise humaine et les contrats de mercenaires, à un temps où il leur manquait un grand Ennemi contre qui faire la guerre sur la scène mondiale.

Et peu importe quel pantin prendra le pouvoir, ça n’y changera rien. Ils continueront de s’approprier de tout, par la violence d’État, ou par l’achat “sympa” de l’opposition politique. Même si un nouveau pantin négocie avec les étudiants les conditions plus du retour à l’assujetissement ordinaire (ou du non-redéclenchement de la grève), pas grand chose n’aura changé, à l’exception des milliers d’étudiants ou ex-étudiants qui se verront emmerdés par la judiciarisation/criminalisation durant des mois, des années pour s’être soulevés.

…mais pourquoi je vous parle soudainement de tout ça? Ça n’avait à voir qu’avec la hausse des frais de scolarité!

Bref, on ne règlera pas le vieux problème de l’austérité sans s’attaquer à sa source. Et cette source, c’est pas “les Libéraux” ou même “la Droite” ou le “néo-libéralisme” (ou de façon plus mineure pour les nationalistes, “les Anglais”, “les Américains” ou, pire encore, les bons vieux “Juifs”). C’est le capitalisme oligarchique qui domine sur tous les États membres du G20, comme plusieurs autres. Pour s’en prendre à cette structure de pouvoir mondial, il ne s’agit pas que de s’attaquer aux intérêts les plus évidents du gouvernement, mais ceux du réseau de parasites mafieux qui en tire profit par le haut. C’est aussi d’attaquer le système qu’ils nous imposent comme étant la seule condition de vie qu’on puisse se permettre en ce monde; celui-là, même, dont ils profitent par ses dispositifs multiples. S’en prendre à tout ce qui entretient notre esclavage, la perpétuation de la machine. C’est pour ça que les “méchants casseurs” couverts de noir, comme d’autres moins uniformes, s’en sont pris si souvent aux banques, magasins corpos, Centre de Commerce Mondial, tours à bureaux, Palais des Congrès, conférence de presse de fédé, CÉGEPs sous injonction, quais de métro, voies ferrées, autoroutes, stations de flics et centre de recrutement des Forces armées. Car tout ceci -et bien plus encore- fait partie de l’État capitaliste. Ça va plus loin que seulement Loto/Hydro-Québec et les bureaux d’un Ministère; le Pouvoir est beaucoup plus haut et profond qu’une bande de gentils fonctionnaires “qui se branlent toute la journée” dans leurs cubicules ou bureaux privés.

Le fait de suspendre la grève pour fins électorales est de se mettre à marcher avec le même Pouvoir que nous avons combattu durant cinq mois. Mais là -non seulement dans les votes mais dans la participation aux AGs- se trouve la ligne de démarcation sacrée, enfin dévoilée au grand jour, nous permettant de distinguer tous les gens soumis à l’État -par choix ou compromis- et les gens qui sont réellement en grève générale illimitée. Entre les gens soumis à la politique-spectacle et ceux-celles qui veulent refaire le politique à partir de la rue.

Car vous avez sûrement remarqué tout comme moi que la grève a créé un nouveau pôle du pouvoir, situé dans la rue, en opposition au pôle situé quelque part “en haut”, derrière l’écran, le bureau, la matraque. C’était le début de la réalisation collective qui s’appelle une “révolution”, quoique bien-sûr c’en était pas encore tout à fait une. Mais le Pouvoir a depuis longtemps développé des armes réactionnaires contre presque toute forme de révolution, et le cirque électoral en est une, parmi d’autres.

L’enjeu du cirque électoral est de faire la promotion du pouvoir hiérarchique (par le haut) tout en aliénant le pouvoir de l’autonomie populaire (par le bas), et entre les deux se joue le jeu d’intégration horizontale, l’influence par les côtés, par la conformité, par la “corruption positive”.

Ce n’est pas pour rien, après tout, que le suffrage universel et l’idée d’État démocratique se sont répandus à l’époque des premières Internationales, durant une période où l’ordre capitaliste était pour en prendre un sale coup, et que le prolétariat commençait à réaliser son propre pouvoir. Ce sont des Internationales que le réformisme politique est issu, pour offrir une solution plus “humaine” à un Pouvoir capitaliste jusqu’alors essentiellement antisocial et brutal. Le socialisme, comme sa forme encore plus accomodante et fasciste de la social-démocratie, n’est qu’une vieille façon de sucrer la pillule du capitalisme, alors que les prisons continuent de se peupler, la police continue de réprimer et les armées d’envahir à l’étranger. Le militant socialiste n’est en fait qu’un capitaliste, juste qu’il porte la barbe plutôt que la cravate, porte le carré rouge plutôt que le logo corportatif, même si nous savons bien que les costumes changent une fois qu’ils deviennent grands… Conformisme oblige.

De toute façon, le socio-corporatisme est la nouvelle tendance, à l’échelle mondiale. C’est le système maintenant officiel en Chine, la nouvelle façon de marier capitalisme sauvage et socialisme autoritaire; de préserver le pire du capitalisme (ou meilleur, dépendamment du point-de-vue) et le renforcir par le bon vieux collectivisme sectaire des bolcheviques, les premiers vrais “carrés rouges”. C’est un capitalisme hyper-régulé, avec comme principe central la standardisation (de mettre tout le monde sous les mêmes étendards), où t’es sur Facebook, ou t’existe pas. T’es hipster/vegan/queer, ou t’existe pas. Tu votes pour un des partis proposés sur le bulletin, ou t’existe pas.

Vous comprenez, maintenant, la mécanique qui a fait que tous ces moutons ont voté contre leur propre grève.

Car avant tout c’est un pouvoir de l’image. Surtout par l’image. Ce n’est pas pour rien que ce soient les “imagistes” qui se font les bouches et les bras répressifs de l’État à l’intérieur du mouvement étudiant, au nom de la paix sociale, au nom de Radio-Canada. Encore aujourd’hui, les médias dinosaures nous jouent la carte de la solution politique par le haut à un conflit social qu’ils ne peuvent pas eux-même expliquer adroitement. Encore aujourd’hui, les médias dinosaures nous font leur spectacle de la Démocratie Triomphante, guidant le peuple vers 4-5 autres années de despotisme mafieux.

Leur vieux théâtre bidon, ils nous le crachent aux oreilles, le mitraillent sur le mouvement étudiant comme une arme de destruction massive. “Al-lez-vo-ter” c’est leur rafale de tir la plus fréquente. Quatre syllables, juste pour être sûrs de pas rater leurs cibles citoyennes. Et presque tout laisse à croire que ça a relativement fonctionné.

La politique officielle n’est que spectacle, et le spectacle, c’est la nouvelle religion.

Maintenant en version HD et payante, à la mode de l’austérité, sous le regard bienveillant de Big Brother Inc et son armée de caméras et de téléphones intelligents qui font de vous maintenant une star (des services de police, surtout), comme avec le programme Trapwire récemment dévoilé par Anonymous. Faites vos recherches. Je crois que c’est crucial, surtout par intérêt stratégique- que tout-e militant-e comprenne bien à quel point le Spectacle et le Pouvoir sont indissociables, qu’ils sont une seule et même chose, alors qu’une grande partie du jeu de domination de l’État se déroule à travers les médias de masse, où toute l’étendue de sa violence réelle est glissée sous le tapis.

Le spectacle, c’est l’arme la plus puissante du pouvoir.

Or quand on se voit à travers d’eux, comme un faux-miroir d’une image fictive de la masse, eh bien c’est tout à fait logique qu’on se mettre à agir selon leurs directives.

Mais les anarchistes et autres gens ayant une perspective plus profonde de la grève n’ont pas perdu. Probablement même que le milieu s’est élargi de hordes de nouveaux insurgé-e-s -du moins en devenir- qui vont à leur tour elles-eux-aussi animer une lutte de résistance peut-être encore plus sauvage et redoutable qu’elle ne l’a jamais été, repoussant toujours plus les limites de la réalité, du possible, du “socialement acceptable” à la con.

Les seuls vrais perdants sont ceux qui ont mis leur foi et énergies dans les processus politiques autoritaires, qui maintenant se font balayer par le raz-de-marrée électoral et médiatique, soit par une politique qui leur est ascendante, et en même temps condescendante. Une fois de plus, le politique les a berné. Ceux qui vont se retrouver dans leur esclavage quotidien en salle de classe ou sur le lieu de travail. Ceux qui vont avoir tout oublié, dans quelques années, de ce qu’ils ont fait durant ces six mois de soulèvements populaires, tout bien enterré sous une routine de servitude quotidienne coulée dans le béton armé. Et puis peut-être dans quelques années, qui sait… Si c’est ce que vous voulez, citoyens, vous l’aurez, et pas juste à peu près. Ne vous méprenez pas en pensant que vous n’avez fait que voter pour une “trève électorale”, car vous avez fléchi, et le Pouvoir saura vous faire fléchir encore plus quand le moment viendra. L’attaque policière à l’U de M, vous pouvez pas le mettre exclusivement sur le dos du recteur et la loi 12. Si vous n’aviez pas saboté votre propre mouvement deus semaines avant, y aurait eu pas mal plus de gens pour soutenir les braves qui continuent de faire la grève, plutôt qu’une masse de gens qui sont en “trève”. Là se voit votre traîtrise en tant que citoyens-collabos, esclaves du Pouvoir.

Il n’y a pas de trève dans une grève, surtout pas quand on a, à plusieurs reprises, confirmé l’ntention de la perpétuer indéfiniment… disons jusqu’à la gratuité. Car à quoi ça rimait, toutes ces AGs de reconduction de grève, sinon qu’une tentative récurrente par des agents réactionnaires de saboter le mouvement de l’intérieur? Pourquoi des crisses de votes de reconduction alors que le mouvement se compte par centaines de milliers dans les rues?

C’est quoi votre problème avec la réalité, à la fin?

Peu importe votre magouille, tous celles et ceux qui ne se sont pas laissé-es jeter de la poudre aux yeux par le cirque de la démocratie, nous lutteront encore à faire chavirer la société autoritaire et son ordre totalitaire. Car nous nous sommes prononcé pour la grève générale illimitée. Plusieurs, même, pour une grève sociale infinie. Et toujours plus nombreux-euses et fort-e-s, toujours plus solidaires dans l’action, mondialement, nous continueront de causer des brèches ou de carrément mettre le feu dans votre monde de carton-pâte que vous restituez, même défendez.

Y a pas 400 000 solutions à l’esclavage, y en a que deux: qu’on reste dedans ou qu’on se batte pour s’en libérer.

Deux, aussi, car le monde qu’on désire avoir, pour nous et nos enfants, il commence entre les quatre yeux de deux personnes, et non entre tes deux yeux et l’oeil d‘un télécran du Ministère de la Propagande.

À travers votre collaboration au politique, surtout sa représentation, l’État gagne une fois de plus.

À bas le vote, à bas le Capital.

Pour la continuation de la grève… sociale et infinie!
– d’un(e) vétéran de toutes les grèves étudiantes

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1er au 10 août 2012 – Appel pour des actions de propagande contre la répression

De Contra Info

Nous lançons un appel pour dix jours d’actions de propagande dans autant d’endroits possibles avec pour but de promouvoir des luttes plus ou moins connues, ou même complètement inconnues pour beaucoup. Les individus et/ou groupes qui souhaitent se joindre à ces dix jours d’actions choisiront la thématique et les moyens en accord avec leurs critères et dynamiques propres pour le renforcement de la solidarité internationale et réciproque entre les opprimé(e)s.

Nous suggérons surtout de prendre les rues, de peindre des slogans et d’accrocher des banderoles en solidarité avec les affaires dont nous pensons qu’il est important de faire entendre la voix. Nous l’avons fait à Athènes les derniers mois et vous l’avez sûrement fait aussi en plusieurs occasions. Malgré tout nous avons besoin de faire un pas en avant et de porter de telles actions simultanément à un niveau européen et, nous l’espérons, au-delà. Certains d’entre nous sont en Angleterre, Allemagne, France, Espagne, Serbie, Portugal, Grèce mais aussi en Amérique, par conséquent nous pouvons faire d’une simple action quelque chose de beau. Pour ceux qui se sentent seul(e)s là où ils vivent cela peut sembler ardu… Mais tout ce dont vous avez besoin c’est un drap, de la peinture ou une bombe et un site propice. Où que vous soyez, appelez vos ami(e)s et diffusez le mot.

Du 1er au 10 août nous pouvons accrocher des banderoles, coller des affiches et des flyers, écrire des slogans sur les murs, ou porter toute autre action qui encouragera la diffusion du discours anarchiste/libertaire au-delà des frontières du langage étatique. Nous sommes donc dans l’attente de recevoir et disséminer des photos et/ou des matériaux écrits des actions de camarades, où qu’ils-elles soient.

Début août nous coordonnerons nos efforts et lèverons nos têtes haut contre la répression et la société des prisons, contre les États et leurs frontières, contre le Capital et ses profits. Nous pouvons être nombreux-euses; nous pouvons être partout.

Vers une guérilla de l’information…
Réseau de traduction et de contre-information Contrainfo.espiv.net

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Beau comme une banlieue qui brûle!

 Incendie criminel à Bromont : des “jeunes” pourraient être en cause

10 Juin 2012

(Bromont) Un incendie criminel a complètement détruit un jumelé en construction hier à Bromont vers 19h. Aucune personne n’a été blessée par le brasier. Plusieurs témoins rapportent avoir vu de jeunes adultes quitter les lieux en courant quelques instants après le début du sinistre.

À l’arrivée des pompiers, une épaisse fumée se dégageait déjà de l’immeuble en construction du quartier résidentiel Le Carré des Pins. Selon les premiers témoins, le feu aurait pris dans la corniche. L’enquête devra néanmoins confirmer l’endroit exact où les flammes ont pris naissance.

«Nous avons reçu un appel pour en embrasement généralisé à 18h58. Une vingtaine de pompiers ont été nécessaires pour combattre l’incendie. Pour le moment, c’est sous enquête et le dossier a été transmis à la police», dit Louis-Philippe Éthier, directeur du service de sécurité incendie de Bromont.

Tout laisse croire à une cause criminelle dans cette affaire, puisque le jumelé n’était toujours pas branché au réseau d’Hydro-Québec. «Ça fait quatre fois qu’ils (les jeunes) rentrent dans la demeure depuis que nous l’avons commencée. C’est un de mes amis qui m’a téléphoné pour me dire que tout était pris en feu», fait savoir Louis Paré, l’entrepreneur en charge de la construction.

Le jumelé, d’une valeur estimée à 450 000$, était complété à 80%. Une partie de celui-ci s’est effondrée tellement les flammes étaient intenses. «Pour le moment, nous n’avons pas procédé à des arrestations. Demain matin, les enquêteurs spécialisés de la Sûreté du Québec vont venir sur place pour investiguer les lieux», dit Stéphane Bazinet de la police de Bromont

Une photo des suspects fournie par la Police. Méfiez-vous… ils sont partout!

 

Source: leur presse

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The invisible hand of the markets, too, is an iron hand

Syria? No, Italy!

“Despite everything, brother, I really hoped I would hear you smile tonight…on the contrary…it wasn’t enough that they judged your murder a lawful murder. After 11 years, they still wanted some more lives. And not the lives of those who murdered, tortured, battered, or the lives of those who ordered the beatings and covered them up. Once again, they’ve taken the lives of our comrades, of our brothers and sisters. They called a few broken windows “devastation and looting”; some of those windows – maybe – broken by the Genoa defendants. They called the coma, the broken bones and teeth, the blood, the tortures and the threats “false evidence” – all of those caused by the same police forces they didn’t even want to identify. They judged it was all legitimate: the hole the bullet made in your head, the devastation the defender made on your body, the wound a rock made on your forehead, while you were lying on the ground among dozens of boots, when your heart still screamed. They judged it was legitimate to loot your life, and today the looting of more lives”.

– Elena Giuliani, Carlo’s sister

Genoa 2001: two of the activists sentenced last week are untraceable

Francesco Puglisi and Vincenzo Vecchi, the two of the’Genoa 10′ to receive the most severe sentences for crimes of “devastation and looting” – 15 and 13 years – are untraceable since Sunday, the same day Genoa’s Supreme Tribunal ordered them to be incarcerated.

Another two, Alberto Funaro and Marina Cugnaschi, were immediately imprisoned. Ines Morasca, sentenced to 6 years and 6 months, had her prison sentence suspended due to parental duties (she has a very young child). The remaining five, as mentioned in my previous article, have been granted right to appeal against some of the charges and will have to find evidence that they carried out crimes of “devastation and looting” as a result of the influence of the ‘mob mentality’ around them.

Over the last few decades a new “political culture”, by some portrayed as “progressive”, has made its way into Italy. Its mottoes and slogans are banal and conservative: “defend legality”, “act within the law”, etc. Various political groups and parties claim that only people without any conviction have the right to get involved in politics and be given public offices. According to this “culture”, our comrades who have been recently sentenced should be forever kept away from social and political movements…?! How can the same twisted minds be in favour of changing the rules and at the same time have respect for those same rules that need to be changed?! The recent victims of State repression fought to change the “law”, and in doing so expressed the foremost and highest of all “public” rights, that of free expression. Why should they now be expelled from the political life? Should Aung San Suu Kyi have been prevented from running for the elections just because the State she lives in had labelled her as “illegal” and imprisoned her for years?

During Berlusconi’s government, and with the complacency of current Prime Minister Monti, several important laws relating to money-laundering, working rights, etc, were abolished. Just because someone decided they weren’t “legal” anymore. During the Fascist regime, the abhorrent racial laws were classed as “legal”. This fetishisation of the law needs to be looked at from a fresh perspective; only then can we see it: law and justice never correspond. Actually, the first is often a negation of the latter.

Solidarity for the fugitives and the “illegals”

*   *   *

Addresses to write to Alberto Funaro and Marina Cugnaschi:

Alberto Funaro
c/o Casa circondariale di Rebibbia
Via Raffaele Majetti 70
00156 Roma

Marina Cugnaschi
c/o Casa Circondariale San Vittore
Piazza Filangieri 2
20123 Milano

Verdict for the Genoa 10: guilty!

source: Italy calling

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