Action(s) anti-développements dans le nord des Appalaches (Qc)

Traduction intégrale d’un communiqué de source inconnue, pour une action de vandalisme visant un train touristique, par des gens se réclamant être de la E.L.F. L’action a été confirmée comme véridique, quoique l’association avec la Earth Liberation Front reste nébuleuse, aux lecteurs-trices d’en juger…

Vendredi, 17 Juin 2011

Une action de subversion a été réalisée durant la nuit du 16-17 Juin, contre l’industrie du tourisme/immobilier, en plein milieu des Cantons-de-l’Est.

Le Parc du Mont Orford est récemment devenu une des pierres angulaires pour l’étalement (péri-) urbain destructeur dans la région. Un attrait touristique pour bourgeois, le resto-train Orford Express, basé à Sherbrooke, a été la cible de graffiti, paints sur les murs de béton du nouveau tunnel ferroviaire, juste en-dessous de l’autoroute 10, symboliquement la principale voie d’entrée pour les automobilistes dans la région.

L’Orford Express est rapidement devenu un atout très respecté pour l’industrie touristique des environs. Maintenant des centaines de banlieusards/bourgeois se sont vus confrontés, alors qu’ils avaient un repas cossu à bord du train-restaurant panoramique, à être témoins de sauvages graffiti directement adressés à eux… où pouvaient être lus « Orford: Banlieue » et « la Terre est pas à vendre! », accompagnés d’un « A » encerclé et d’une cauchemardesque tête-de-mort noire. Nous espérons qu’ils dureront tout le long du week-end, sinon plus…

Cette attaque a été faite dans la lignée d’une multitude de petites actions de « dévisagement » réalisées un peu partout à travers les Canton-de-l’Est par diverses personnes contre des projets immobiliers en cours. Particulièrement en ce temps où le plus chaud de la saison touristique s’amorce, il est prévisible que d’autres attaques de nature semblable vont suivre, car la saison de la chasse est ouverte pour nous anarchistes verts.

Nous croyons que la façade est l’aspect le plus sensible de toute cette industrie, alors que plus les promoteurs et les envahisseurs se sentiront compromis, moins qu’ils seront attirés dans les environs et le plus facile ce sera de forcer le développement à figer. C’est notre stratégie pour le long terme, qui peut être appliquée partout où sévissent les mêmes sortes de développements du capitalisme industriel.

Le contexte actuel

Le Parc du Mont Orford consiste en une zone protégée de riches écosystèmes diversifiés et d’une nature pittoresque, d’ue splendeur Appalachienne typique, qui est malgré cela attaquée discrètement par de sales intérêts corporatistes/mafieux, alors que les villages et petites villes sont rapidement en train de se faire inter-connecter par une grille -apparemment infinie- de routes et de maisons de plastique insipides, et à travers de cela la Nature se fait machinalement détruire et polluer. La faune se trouve forcée de fuir vers des aires de survie incertaine, quand elle ne meurt pas directement de ces bouleversement soudains de leur milieu de vie. La vie sociale pour les humains se meurt elle aussi, alors que des tas de quartiers de banlieue voient le jour dans le voisinage, entourant les lieux qu’on appelait jadis « mon village », ou « ma campagne », et peuplés par des inconnus à la conduite antisociale, vivant dans leurs bulles et incapables de faire quoi que ce soit de leur vie sans pétrole ni dollars. C’est leur « modèle » de civilization…

Le Parc est devenu célèbre surtout pour la menace brutale qui a jadis pesé sur lui, de la part d’un gros projet de développement touristique/immobilier, qui a été ensuite pour relativement stoppé par une protestation populaire auprès du gouvernement. Néanmoins les promoteurs de projets immobiliers sont plus que jamais sur un pied de guerre pour violer Mère Nature de tous côtés en multipliant les développements horizontaux destructeurs partout dans les environs du Mont Orford, allant même jusqu’aux quelques centimètres près de la limite officielle du Parc. Cette situation, c’est aussi celle que vous-mêmes avez probablement observé dans votre propre coin, alors de mener la lutte ici veut dire exactement la même chose que de le faire dans votre voisinage.

Tant que le tourisme servira de véhicule pour plus d’invasion et de destruction de la vie, son spectacle doit être subverti, perturbé ou détruit, par tous les moyens possibles.

La sauvagerie est la seule solution au problème de l’hypocrisie de la civilisation.

En solidarité avec Marie Mason et Eric McDavid (USA), les nations autochtones en lutte et avec tous les prisonniers anarchistes des guerres impériales de l’Occident, ici et ailleurs, qui soulevés pour leur amour de la vie et de la liberté.

– l’Hydre des Appalaches

membre de la E.L.F./I.A.F.

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